LA POESIE LYRIQUE AU 14ème SIECLE
A l'avènement des Valois, la poèsie lyrique se transforme et dépérit. Les idées, les sentiments, l'inspiration pour tout dire, lui manquent: elle ressasse de vieux thèmes et de vieilles allégories. Pour manquer cette indigence, les poètes donnent une grande attention à la forme, non pas tant au choix des mots et des images, qu'au travail technique du vers: ils en compliquent les règles, multiplient les difficultés et s'attachent à des minutes puériles. Faisons exception pour François Villon qui est un grand poète, et si on y tient, pour Charles d'Orléans qui est un artiste délicat; tout le reste est insignifiant, sinon fastidieux. On comprend le dédain de Ronsard et de Du Bellay pour les "épisseries" de cette période de décadence. Parmi les poètes de ce temps, on peut citer Guillaume de Machaut, Jean Froissart, l'historien et Eustache Deschamps.
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