Hakkımda

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Şişli / İstanbul, (0533 2490843) vildan_ornadis@hotmail.com, Türkiye
Chers abonnés et visiteurs du blog;Tout au long de ma vie scolaire,j’ai reçu un enseignement français.Après avoir terminé le collège français “Sainte-Pulchèrie” j’ai continué à ma vie lycéenne au “Lycée Français Saint-Michel”.J’ai reçu mon diplôme de fin d’études secondaires 3 ans plus tard. À la suite du lycée,j’ai étudié la philologie et la littérature française à “L’Université d’Istanbul, dans “La Faculté des Lettres”;simultanément j’ai étudié la formation pédagogique à L’Université d’Istanbul,dans“La Faculté d’Éducation”(“Formation à L’Enseignement”).Après 4 ans d’études de double licence je suis diplômée en tant que philologue,aussi professeur de français.Toutes les formations que j’ai acquises m’ont perfectionnée dans les domaines tels que la langue, la littérature et la culture française ainsi que la formation pédagogique. Depuis 11 ans, je partage mes connaissances avec ceux qui veulent apprendre la langue,la culture et la civilisation française. J’enseigne les gens de tout âge et de tout niveau depuis les élèves des écoles françaises,jusqu’aux étudiants de diverses universités sans oublier les hommes ou femmes d’affaires ni les amateurs de la francophonie

Présentation

Sevgili Blog Takipçileri;
Tüm eğitim hayatımı fransızca gördüm. İstanbul'da bulunan‘’Özel Sainte-Pulchérie Fransız Kız Ortaokulu’’nu bitirdikten sonra liseyi İstanbul'da bulunan ''Özel Saint-Michel Fransız Lisesi’’nde okudum. Ardından ‘’İstanbul Üniversitesi Edebiyat Fakültesi Batı Dilleri ve Edebiyatları Bölümü‘’ içinde yer alan ‘’Fransız Dili ve Edebiyatı Anabilim Dalı’’nda dört yıllık lisans eğitimimi tamamladım.Bu süre içerisinde ‘’İstanbul Üniversitesi Eğitim Fakültesinde Pedagojik Formasyon’’ alanında eğitim görüp çift anadal diploması aldım. Böylece hem filolog (Dilbilimci) hem de öğretmen olarak mezun oldum. Aldığım bütün bu eğitimler bana hem Fransız Dili, hem Fransız Edebiyatı hem de Pedagoji alanlarında büyük bir yetkinlik sağladı. Onbir yıldır teorik olarak edindiğim tüm bilgileri, pratikte bu dili ve kültürü öğrenmek isteyen her yaştan her gruptan kişilere aktarıyorum. İstanbulda bulunan fransız kolejlerinde eğitim gören öğrenciler başta olmak üzere üniversite öğrencileri, iş adamları, fransız kültürüne meraklı olup kendini geliştirmek isteyen her yaştan her meslek grubundan kişiler meslek hayatım süresince öğrencim olmuştur ve olmaya devam edecektir.

EĞİTMENLİK YAPTIĞIM ALANLAR ►

MES DOMAINES D'ENSEIGNEMENT-EĞİTMENLİK YAPTIĞIM ALANLAR

Grammaire – Littérature – Biologie ( Pour les élèves des écoles françaises - Fransız kolejlerinde eğitim gören öğrenciler için )

Préparation au concours organisé par L'Université de Galatasaray - Galatasaray Üniversitesi iç sınavına hazırlık

Préparation au concours de langue étrangère - YDS (Üniversite Yabancı Dil sınavı) ye hazırlık

Toutes sortes de conseils d'orientation scolaire en France (licence, master) - Fransa’da yüksek öğrenim (lisans , yüksek lisans) görmek isteyen öğrencilere, üniversite seçimlerinden motivasyon mektubu yazımına kadar her türlü alanda eğitim danışmanlığı

Etudes spéciales (privées ou en groupe) pour les adultes -Yetişkinler için kişiye özel birebir ve grup çalışmaları

Cours de la langue Turque (grammaire - conversation) pour les étrangers - Yabancılara türkçe (dil bilgisi ve konuşma) dersleri

BLOGU BİRLİKTE GELİŞTİRELİM (Développons ensemble le contenu du blog)

Le contenu du blog est bilingue. Le blog sera développé grâce à la contribution des abonnés. On présentera les oeuvres des écrivains français, on partagera des résumés ainsi que des analyses et des commentaires sur le blog. Pour mieux concevoir la littérature contemporaine, on va traiter les nouveaux auteurs et courants, on va discuter sur les extraits de leurs oeuvres pour autant la littérature classique et antique. On va honorer les célèbres auteurs classiques en parlant de leurs oeuvres et des courants qu'ils ont initiés à la très chère littérature française. Parfois, on parlera d'une époque soit artistique, soit historique; ou bien on va donner des informations générales ou spécifiques sur la France, la culture française etc...
Pour tout cela il est nécessaire que nos abonnés soient en contact et en collaboration avec nous.

İçerik hem türkçe hem fransızcadır. Siz takipçilerin katkılarıyla gelişecektir blog yazıları. Fransız yazarların eserlerinin tanıtımı kimilerinin özetleri, farklı dönemlerden yazarlar ve eserleri hakkında analiz ve yorumlarla çeşitlendireceğiz blogumuzu. Klasik edebiyata olduğu kadar çağdaş metinlere de önem vereceğiz yeni yazarları işleyeceğiz eserlerinden alıntılar yapacağız. Kimi zaman bir dönemi ele alacağız, bazen de Fransa ile ilgili genel bilgiler, tanıtımlar yapacağız. Katkılarınızı bekliyoruz...

Merci Bien - Teşekkürler

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Böylece,bir gün üyesi olmayı hedeflediğimiz Avrupa Birliğine katıldığımız zaman farklı kültürlere uyum sağlamakta zorluk çekmeyeceğiz.

2 Şubat 2011 Çarşamba


 EXTRAITS DES OEUVRES DE "PASCAL"

Les Provinciales - "L'ironie au service de la vérité"
Ses adversaires lui ayant reproché de se moquer des choses saintes, Pascal leur répond que l'ironie est une arme légitime lorsqu'elle sert à discréditer l'erreur; il profite de l'occasion pour redoubler ses attaques contre les "opinions extravagantes" des causistes. On admirera sa dialectique aussi brillante que serrée.

Quoi! mes Pères, les imaginations de vos écrivains passeront pour les vérités de la foi, et on ne pourra se moquer des passages d'Escobar et des décisions si fantasques et si peu chrétiennes de vos autres auteurs, sans qu'on soit accusé de rire de la religion? Est-il possible que vous ayez osé redire si souvent une chose si raisonnable? Et ne craignez-vous point, en me blâmant de m'être moqué de vos égarements, de me donner un nouveau sujet de me moquer de ce reproche, et de le faire retomber sur vous-mêmes, en montrant que je n'ai pris sujet de rire que de ce qu'il y a de ridicule dans vos livres; et qu'ainsi, en me moquant de votre morale, j'ai été aussi éloigné de me moquer des choses saintes, que la doctrine de vos causistes est éloigné de la doctrine sainte de l'Evangile?

En vérité, mes Pères il y a bien de la différence entre rire de la religion et rire de ceux qui la profanent par leurs opinions extravagantes. Ce serait une impiété de manquer de respect pour les vérités que l'esprit de Dieu a révélées; mais ce serait une autre impiété de manquer de mépris pour les faussetés que l'esprit de l'homme leur oppose.

Car, mes Pères, puisque vous m'obligez d'entrer en ce discours, je vous prie de considérer que comme les vérités chrétiennes sont dignes d'amour et de respect les erreurs qui leur sont contraires sont dignes de mépris et de haine parce qu'il y a deux choses dans la vérité de notre religion, une beauté divine qui leur rend aimable, et une sainte majesté qui les rend vénérable, et qu'il y a aussi deux choses dans les erreurs, l'impiété qui les rend horribles, et l'impertinence qui les rend ridicules. Et c'est pourquoi, comme les saints ont toujours pour la vérité ces deux sentiments d'amour et de crainte et que leur sagesse est toute comprise entre la crainte qui en est le principe, et l'amour qui en est la fin, les saints ont aussi pour l'erreur ces deux sentiments de haine et de mépris, et leur zèle s'emploi également à repousser avec force la malice des impies et à confondre avec risée leur égarement et leur folie.
XIème Provinciale


Les Pensées - Grandeur de Jésus-Christ: Les Trois "Ordres"
Certains s'étonnent de la bassesse de Jésus-Christ: un Dieu fait homme ne devrait-il pas surpasser tous les hommes? Pascal va montrer que la grandeur de Jésus est d'un autre ordre que les "grandeurs charnelles ou spirituelles" et supérieure à celles-ci. L'exposé, en cette matière délicate, est d'une netteté et d'une logique parfaites. Mais quand il proclame la vraie grandeur de Jésus-Christ, l'âme de Pascal vibre si intensément que chez lui la logique perd sa froideur pour se résoudre en élans de charité. C'est déjà le lyrisme mystique que nous découvrirons dans le "Mystère de Jésus".

La distance infinie des corps aux esprits figure, la distance infiniment plus infini des esprits à la charité car elle est surnaturelle. Tout l'éclat des grandeurs n'a point de lustre pour les gens qui sont dans les recherches de l'esprit.
La grandeur  des gens d'esprit est invisible aux rois, aux riches, aux capitaines, à tous ces grands de chair.
La grandeur de la sagesse, qui n'est nulle sinon de Dieu, est invisible aux charnels et aux gens d'esprit. Ce sont trois ordres différents de genre.
Les grands génies ont leur empire, leur éclat, leur grandeur, leur victoire, leur lustre et non nul besoin des grandeurs charnelles où elles n'ont pas de rapport. Ils ont vu non des yeux, mais des esprits, c'est assez.

Les saints ont leur empire, leur éclat, leur victoire, leur lustre, et non nul besoin des grandeurs charnelles spirituelles ou elles n'ont nul rapport car ils n'y ajoutent ni ôtent. Ils sont vus de Dieu et des anges, et non des corps ni des esprits curieux: Dieu leur suffit.

Archimède, sans éclat, serait en même vénération. Il n'a pas donné des batailles pour les yeux, mais il a fourni à tous les esprits ses inventions. Oh! qu' il a éclaté aux esprits!

Jésus-Christ sans biens et sans aucune production au dehors de science, est dans son ordre de sainteté. Il n'a point donner d'invention, il n'a point régné; mais il a été humble, patient, saint, saint, saint à Dieu, terrible aux démons, sans aucun péché. Oh! qu'il est venu en grande pompe et en une prodigieuse magnificence aux yeux du coeur et qui voient la sagesse.

Il eut était inutile à Archimède de faire le prince dans ses livres de géométrie quoiqu'il le fût.
Il eut été inutile à Notre Seigneur Jésus-Christ pour éclater dans son règne de sainteté de venir en roi; mais il y est bien venu avec l'éclat de son ordre!

Il est bien ridicule de se scandaliser de la bassesse de Jésus-Christ comme si cette bassesse était du même ordre duquel est la grandeur qu'il venait faire paraitre. Qu'on considère cette grandeur-là dans sa vie, dans sa passion, dans son obscurité, dans sa mort, dans l'éléction des siens, dans leur abandon, dans sa secrète réssurection et dans le reste on le verra si grand qu'on n'aura pas sujet de se scandaliser d'une bassesse qu'il n'y est pas.

Mais il y en a qui ne peuvent admirer que les grandeurs charnelles comme s'il n'y avait pas des spirituelles; et d'autres qui n'admirent que les spirituelles, comme s'il n'y en avait pas d'infiniment plus hautes dans la sagesse.
Tous les corps, le firmement, les étoiles, la terre et ses royaumes ne valent pas le moindre des esprits; car il connait tout cela, et soi; et les corps rien.

Tous les corps ensemble et tous les esprits ensemble et toutes leurs productions ne valent le moindre mouvement de charité. Cela est d'un ordre infiniment plus élevé.
De tous les corps ensemble on ne saurait en faire réussir une petite pensée: cela est impossible, et d'un autre ordre. De tous les corps et esprits on n'en saurait tirer un mouvement de vraie charité, cela est impossible, et d'un autre ordre, surnaturel.

EXTRAITS "DES MEMOIRES"
 DE SAINT-SIMON

La tragi-comédie de la cour
Un homme est mort. Est-il quelqu'un pour le pleurer sincèrement? Non, d'après Saint-Simon, car cet homme est Monseigneur, le Grand Dauphin, fils de Louis XIV et la mort de l'héritier du trône est un événement politique. L'entourage du prince pleure... ses ambitions déçues: la coterie de son fils, le duc de Bourgogne, dont fait  partie Saint-Simon, cache à grand'peine une joie indecente; les autres courtisans restent parfaitement indifférents. Quelle pénétration dans le coup d'oeil! Quelle vision saisissante de la cour et de l'humanité! Mais nous somes gênés par l'égoïsme féroce de l'auteur et par sa tendance à juger les autres d'après lui-même en leur réfusant à priori tout sentiment désintéressé. Et nous ne pouvons nous empêcher de songer au spectacle divertissant qu'il dut donner lui-même un an plus tard, lorsque la mort du duc de Bourgogne vint ruiner ses propres espérances.

Tous les assistants étaient des personnages vraiment expressifs; il ne fallait qu'avoir des yeux sans aucune connaissance de la cour, pour distinguer les intérêts peints sur les visages, ou le néant de ceux qui n'étaient de rien: ceux-ci tranquilles à eux-mêmes, les autres pénétrés de douleur ou de gravité et d'attention sur eux-mêmes, pour cacher leur élargissement et leur joie....

Les premières pièces offraient les mugissements contenus des valets désespérés de la perte d'un maitre si fait exprès pour eux, et pour les consoler d'une autre qu'ils ne prévoyaient qu'avec transissement, et qui par celle-ci devenait la leur propre. Parmi eux s'en remarquaient d'autres des plus éveillés de gens principaux de la cour, qui étaient accourus aux nouvelles, et qui montraient bien à leur air de quelle boutique ils étaient balayeurs.

Plus avant commençait la foule des courtisans de toute espèce. Le plus grand nombre, c'est-à-dire les sots, tiraient des soupirs de leur talons, et, avec des yeux égarés et secs, louaient Monseigneur, mais toujours de la même louange, c'est-à-dire de bonté, et plaignaient le roi de la perte d'un si bon fils. Les plus fins d'entre eux, ou les plus considérables s'inquiétaient déjà de la santé du roi. Ils se savaient bon gré de conserver tant de jugement parmi ce trouble, et n'en laissent pas douter par la fréquence de leurs répétitions. D'autres, vraiment affligés, et de cabale frappée, pleuraient amèrement, ou se contenaient avec un effort aussi aisé à remarquer que les sanglots. Les plus forts de ceux-là, ou les plus politiques, les yeux fichés à terre, et reclus en des coins, méditaient profondément aux suites d'un événement si peu attendu, et bien davantage sur eux-mêmes. Parmi ces diverses sortes d'affligés, point ou peu de propos; de conversation, nulle; quelque exclamation parfois échappée à la douleur et parfois répondue par une douleur voisine, un mot en un quart d'heure, des yeux sombres ou hagards, des mouvements de mains moins rare qu'involontaires, immobilité du reste presque entière; les simples curieux et peu soucieux presque nuls, hors les sots qui avaient le caquet en partage, les questions, et le redoublement du désespoir des affligés, et l'importunité pour les autres. Ceux qui déjà regardaient cet événement comme favorable avaient beau pousser la gravité jusqu'au maintien chagrin et austère, le tout n'était qu'un voile clair, qui n'empêchait pas de bons yeux  de remarquer et de distinguer tous leurs traits. Ceux ci se tenaient aussi tenaces en place que les plus touchés, en garde contre l'opinion, contre la curiosité, contre leur satisfaction, contre leurs mouvement;s mais leurs yeux suppléaient au peu d'agitation de leur corps. Des changements de posture, comme des gens peu assis ou mal debout; un certain soin de s'éviter les uns les autres, même de se rencontrer des yeux; les accidents momentanés qui arrivaient de ces rencontres; un je ne sais quoi de plus libre en toute la personne, à travers le soin de se tenir et de se composer; un vif, une sorte d'étincelant autour d'eux les distinguait malgré qu'ils en eussent.

Monsieur et son  confesseur
Voici une excellente scène de comédie. Saint-Simon sans rien perdre de sa verve habituelle, ne se montre ici ni injurieux ni haineux dans ces commérages. Aussi le passage est-il franchement gai: la lecture ne laisse aucun arrière-goût d'amertume. Cette conversion de Philippe d'Orléans, frère de Louis XIV, précéda de peu sa mort.

Il avait depuis quelque temps un confesseur, qui, bien que jésuite, le tenait de plus court qu'il pouvait. Il lui représentait fort souvent qu'il ne se voulait pas damner pour lui, et que si sa conduite lui paraissait trop dure il n'aurait nul déplaisir de lui voir prendre un autre confesseur. A cela il ajoutait qu'il prit bien garde à lui, qu'il était vieux, usé de débauche, gras, court de cou, et que, selon toute apparence, il mourrait d'apoplexie, et bientôt. C'étaient là d'épouvantables paroles pour un prince le plus volupteux et le plus attaché à la vie qu'on eut vu de longtemps, qu'il avait toujours passée dans la plus molle oisiveté, et qui était le plus incapable par nature d'aucune application, d'aucune lecture sérieuse, ni de rentrer en lui-même. Il craignait le diable, il se souvenait que son précédent confesseur n'avait pas voulu mourir dans cet emploi et qu'avant sa mort il lui avait tenu les mêmes discours, L'impression qu'ils lui firent le força de rentrer un peu en lui-même et de vivre d'une manière qui depuis quelque temps pouvait passer pour serrer à son égard.  Il faisait à reprises beaucoup de prières, obéissait à son confesseur, lui rendait compte de la conduite qu'il lui avait prescrite sur son jeu, sur ses autres dépenses, et sur bien d'autres choses, souffrait avec patience sur ses fréquents entretiens, et y réfléchissait beaucoup. Il en devint triste, abattu, et par là moins qu'à l'ordinaire, c'est-à-dire encore comme trois ou quatre femmes, en sorte que tout le monde s'aperçut bientôt de ce grand changement.

AUTEURS et LEURS OEUVRES

  • Louis Aragon (20ème siècle)
  • Samuel Beckett - "En Attendant Godot" (20ème siècle - Théâtre)
  • Eugène Ionesco - "La Cantatrice Chauve", "Rhinocéros" (20ème siècle - Théâtre)
  • Aimé Césaire - "Cahier du Retour au Pays Natal" (20ème siècle)
  • Jacques Prévert - "Paroles" (20ème siècle)
  • Marguerite Yourcenar - "Alexis ou Le traité du Vain Combat" (20ème siècle)
  • André Breton - "Nadja" (20ème siècle)
  • Jean Cocteau - "Les Enfants Terribles" (20ème siècle)
  • Jean-Paul Sartre - "Huis Clos", "Les Mouches", "La Nausée", "Le Mur" (20ème siècle)
  • Albert Camus - "L'Etranger", "La Peste" (20ème siècle)
  • Colette - "Les Séries de "Claudine" (20ème siècle)
  • Guillaume Apollinaire - "Calligrammes" (20ème siècle - Poésie)
  • André Gide - "Les Nourritures Terrestres", "La Symphonie Pastorale", "Les Caves du Vatican", "Les Faux Monnayeurs" (20ème siècle)
  • Paul Verlaine - "Romances Sans Paroles" (19ème siècle - Symbolisme)
  • Arthur Rimbaud - "Le Dormeur du Val" (19ème siècle - Symbolisme)
  • Mallarmé - "Poésies" (19ème siècle - Symbolisme)
  • Charles Baudelaire - "Les Fleurs du Mal", "L'Etranger" (19ème siècle - Symbolisme)
  • Emile Zola - "Germinal", "L'Assommoir", "Thérèse Raquin", La Bête humaine" (19ème siècle, Naturalisme)
  • Guy de Maupassant - "Papa de Simon", "L'Auberge", "Aux Champs", "La Ficelle", "Pierrot", "Toine", "La Bête du Maitre Belhomme", "La Parrure", "La Dot", "La Rempailleuse" (19ème siècle - Réalisme)
  • Alexandre Dumas - "Les Trois Mousquetaires", "Le Comte de Monte Cristo", "La Reine Margot" (19ème siècle)
  • George Sand - "La Petite Fadette", "La Mare au Diable" (19ème siècle)
  • Gustave Flaubert - "Madame Bovary", "Salammbô", "L'Education Sentimentale" (19ème siècle - Réalisme)
  • Honoré de Balzac - "Le Père Goriot", "Eugénie Grandet", La Peau de Chagrin", "Le Colonel Chabert", "Le Lys dans La Vallée", "Illusions Perdues", "Le médecin de Campagne", "Les Chouans" (19ème siècle - Romantisme et Réalisme)
  • Stendhal - "Le Rouge et Le Noir", "La Chartreuse de Parme", "Vie de Rossini" (19ème siècle - Romantisme et Réalisme)
  • Victor Hugo - "Notre Dame de Paris", "Les Misérables", "Le Dernier Jour d'Un Condamné", "Les Orientales", "Hernani", "Cromwell", "William Shakespeare" (19ème siècle - Romantisme)
  • Gérard de Nerval - "Odelettes" (19ème siècle - Romantisme, poésie)
  • Alfred de Vigny - "La mort du Loup" (19ème siècle - Romantisme, poésie)
  • Alfred de Musset - "Les Caprices de Marianne" (19ème siècle - Romantisme, théâtre)
  • Alphonse de Lamartine - "Méditations Poétiques" (19ème siècle - Romantisme, poésie)
  • Bernardin de Saint-Pierre - "Paul et Virginie" (19ème siècle - Préromantisme)
  • Madame de Staël - "Colline et Delphine", "De l’Allemagne" (19ème siècle - Préromantisme)
  • Senancour - "Oberman" (19ème siècle - Préromantisme)
  • Benjamin Constant - "Adolphe" (19ème siècle - Préromantisme)
  • François René de Chateaubriand - "Mémoires d'Outre-Tombe", "René" (19ème siècle - Préromantisme)
  • Le Sage - "Gil Blas de Sentillane" (18ème siècle)
  • Marquis de Sade - "Justine ou Les Malheurs de la vertu", "Les 120 jours de Sodome" (18ème siècle)
  • Choderlos de Laclos - "Les Liaisons Dangereuses" (18ème siècle - Roman Epistolaire)
  • Jean-Jacques Rouseau - "Emile ou de L'Education", "Les Confessions", "Julie ou La Nouvelle Héloïse" (18ème siècle)
  • Voltaire - "Candide", "Zadig", "Micromégas" (18ème siècle)
  • Diderot - "Le Neveu de Rameau" (18ème siècle)
  • Beaumarchais - "Le Barbier de Séville", "Le Mariage de Figaro" (18ème siècle - Théâtre)
  • Marivaux - "Le Jeu de L'Amour et du Hasard" (18ème siècle - Théâtre)
  • Montesquieu - "L'Esprit des Lois", "Les Lettres Persanes" (18ème siècle)
  • Jean Racine - "Andromaque", "Bérénice", "Britannicus", "Phèdre", "Iphigénie" (17ème siècle - Tragédie)
  • Pierre de Corneille - "Le Cid" (17ème siècle - Tragédie)
  • Molière - "L'Avare", "Le Bourgeois Gentilhomme", "Les Précieuses Ridicules", "Dom Juan", "Le Malade Imaginaire", "Tartuffe", "L'Ecole des Femmes", "Amphitryon", "Les Fourberies de Scapin", "Les Femmes Savantes" (17ème siècle - Comédie)
  • Madame de la Fayette - "La Princesse de Clèves" (17ème siècle)
  • Jean de La Fontaine - "Les Fables" (17ème siècle)
  • Joachim du Bellay - "Regrets" (16ème siècle)
  • Pierre de Ronsard - "Sonnets pour Hélène", "Sonnets pour Marie", "Sonnets pour Cassandre" (16ème siècle)
  • Michel de Montaigne - "Les Essais" (16ème siècle)
  • Thomas More - "L'Utopie" (16ème siècle)
  • Erasmes de Rottherdam - "L'Eloge de la Folie", "Les Antibarbares" (16ème siècle)
  • François Rabelais - "Gargantua" , "Pantagruel" (16ème siècle)