Il se trouvait au croisement littéraire: de la poèsie romantique, il est en même temps un parnassien, le précurceur du symbolisme, poète moderne qu’on considere aujourd’hui. Né a Paris, il avait perdu son père à plus jeune âge. Sa mère se marie avec un colonnel, il était jaloux de ce beau-père. En 1841 il commence à se voyager. C’est un poète qui vit en marge de la société, il dépense beaucoup d’argent, il boit beaucoup, il se considère comme un dandy qui doit se distinguer aux autres personnes soit par son attitude dans la société, soit par son aspect extérieur. La manière de s’habiller doit se distinguer des autres, aussi il faut que cette manière représente sa superiorité intellectuelle, il faut se distinguer des autres. Ce n’est pas par les ornements qu’on se distingue mais il faut être simple. (John Byron était un dandy) Cela devient doctrine, le dandysme est un culte de soi-même: on le trouve chez tous les romantiques, il est supérieur aux autres il cultive soi-même, il développe son propre “moi” (dans “Les Fleurs du Mal” poème contre le moral), il regarde les hommes d’en haut.
Employer des mots en anglais était très à la mode.
“Spleen” = angoisse, l’état d’âme d’un poète
►“Les Fleurs du Mal” est formée de six parties, il est dédié à Gautier, c’est la tragédie de Baudelaire. Il est contre les parnassiens “j’y ai mis tout mon coeur” dit-il; tandis que la parnasse dit qu’il faut cacher les sentiments.
►Spleen et idéal: il y a deux tendances; l’un c’est le gouffre tiraillé, l’angoisse vers le bas; l’autre c’est l’idéal vers le haut. L’amour est un gouffre mais il faut fuir ce monde pour une vie idéale et éternelle.
►La véritable ivresse, celle de l’art: Il faut être toujours ivre pour ne pas se sentir le pesenteur de la vie terrestre. C’est la création artistique qui peut servir le poète pour qu’il puisse créer son idéal.