Hakkımda

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Şişli / İstanbul, (0533 2490843) vildan_ornadis@hotmail.com, Türkiye
Chers abonnés et visiteurs du blog;Tout au long de ma vie scolaire,j’ai reçu un enseignement français.Après avoir terminé le collège français “Sainte-Pulchèrie” j’ai continué à ma vie lycéenne au “Lycée Français Saint-Michel”.J’ai reçu mon diplôme de fin d’études secondaires 3 ans plus tard. À la suite du lycée,j’ai étudié la philologie et la littérature française à “L’Université d’Istanbul, dans “La Faculté des Lettres”;simultanément j’ai étudié la formation pédagogique à L’Université d’Istanbul,dans“La Faculté d’Éducation”(“Formation à L’Enseignement”).Après 4 ans d’études de double licence je suis diplômée en tant que philologue,aussi professeur de français.Toutes les formations que j’ai acquises m’ont perfectionnée dans les domaines tels que la langue, la littérature et la culture française ainsi que la formation pédagogique. Depuis 11 ans, je partage mes connaissances avec ceux qui veulent apprendre la langue,la culture et la civilisation française. J’enseigne les gens de tout âge et de tout niveau depuis les élèves des écoles françaises,jusqu’aux étudiants de diverses universités sans oublier les hommes ou femmes d’affaires ni les amateurs de la francophonie

Présentation

Sevgili Blog Takipçileri;
Tüm eğitim hayatımı fransızca gördüm. İstanbul'da bulunan‘’Özel Sainte-Pulchérie Fransız Kız Ortaokulu’’nu bitirdikten sonra liseyi İstanbul'da bulunan ''Özel Saint-Michel Fransız Lisesi’’nde okudum. Ardından ‘’İstanbul Üniversitesi Edebiyat Fakültesi Batı Dilleri ve Edebiyatları Bölümü‘’ içinde yer alan ‘’Fransız Dili ve Edebiyatı Anabilim Dalı’’nda dört yıllık lisans eğitimimi tamamladım.Bu süre içerisinde ‘’İstanbul Üniversitesi Eğitim Fakültesinde Pedagojik Formasyon’’ alanında eğitim görüp çift anadal diploması aldım. Böylece hem filolog (Dilbilimci) hem de öğretmen olarak mezun oldum. Aldığım bütün bu eğitimler bana hem Fransız Dili, hem Fransız Edebiyatı hem de Pedagoji alanlarında büyük bir yetkinlik sağladı. Onbir yıldır teorik olarak edindiğim tüm bilgileri, pratikte bu dili ve kültürü öğrenmek isteyen her yaştan her gruptan kişilere aktarıyorum. İstanbulda bulunan fransız kolejlerinde eğitim gören öğrenciler başta olmak üzere üniversite öğrencileri, iş adamları, fransız kültürüne meraklı olup kendini geliştirmek isteyen her yaştan her meslek grubundan kişiler meslek hayatım süresince öğrencim olmuştur ve olmaya devam edecektir.

EĞİTMENLİK YAPTIĞIM ALANLAR ►

MES DOMAINES D'ENSEIGNEMENT-EĞİTMENLİK YAPTIĞIM ALANLAR

Grammaire – Littérature – Biologie ( Pour les élèves des écoles françaises - Fransız kolejlerinde eğitim gören öğrenciler için )

Préparation au concours organisé par L'Université de Galatasaray - Galatasaray Üniversitesi iç sınavına hazırlık

Préparation au concours de langue étrangère - YDS (Üniversite Yabancı Dil sınavı) ye hazırlık

Toutes sortes de conseils d'orientation scolaire en France (licence, master) - Fransa’da yüksek öğrenim (lisans , yüksek lisans) görmek isteyen öğrencilere, üniversite seçimlerinden motivasyon mektubu yazımına kadar her türlü alanda eğitim danışmanlığı

Etudes spéciales (privées ou en groupe) pour les adultes -Yetişkinler için kişiye özel birebir ve grup çalışmaları

Cours de la langue Turque (grammaire - conversation) pour les étrangers - Yabancılara türkçe (dil bilgisi ve konuşma) dersleri

BLOGU BİRLİKTE GELİŞTİRELİM (Développons ensemble le contenu du blog)

Le contenu du blog est bilingue. Le blog sera développé grâce à la contribution des abonnés. On présentera les oeuvres des écrivains français, on partagera des résumés ainsi que des analyses et des commentaires sur le blog. Pour mieux concevoir la littérature contemporaine, on va traiter les nouveaux auteurs et courants, on va discuter sur les extraits de leurs oeuvres pour autant la littérature classique et antique. On va honorer les célèbres auteurs classiques en parlant de leurs oeuvres et des courants qu'ils ont initiés à la très chère littérature française. Parfois, on parlera d'une époque soit artistique, soit historique; ou bien on va donner des informations générales ou spécifiques sur la France, la culture française etc...
Pour tout cela il est nécessaire que nos abonnés soient en contact et en collaboration avec nous.

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Böylece,bir gün üyesi olmayı hedeflediğimiz Avrupa Birliğine katıldığımız zaman farklı kültürlere uyum sağlamakta zorluk çekmeyeceğiz.

20 Eylül 2010 Pazartesi

JEAN-JACQUES ROUSSEAU(1712-1778)

Jean-Jacques Rousseau est né à Genève en 1712, d’une famille protestante. Il perd sa mère dès sa naissance. Son père ne s’occupe pas sérieusement de lui. Après une enfance mal dirigée, il commence une vie vagabonde.

À seize ans, il séjourne chez une noble dame de l’époque, Mme de Warens. Puis, il se fait successivement ouvrier, bijoutier, laquais de curiosité et puis retourne chez Mme de Warens qu’il appelle “bonne maman”.
En automne 1741, il va à Paris, les poches vides. Il copie la musique pour gagner sa vie.
En 1750, il participe à un concours de l’Académie de Dijon dont le sujet est: “si le progrès des sciences et des lettres a épuré ou corrompu les moeurs des hommes?”. Rousseau écrit un texte contre les arts, contre la civilisation et le progrès. Il obtient le premier prix et devient soudainement célèbre. Mais cependant il sera prisonnier toute sa vie de cette position qu’il vient de prendre contre le progrès des arts et des sciences.

Pendant quelques années, il fréquente les salons, il est l’ami des philosophes. Il se marie avec une servante Thérèse Levasseur qui lui donne cinq enfants qui seront abandonés.

Il fréquente souvent les maisons des personnages nobles comme Mme d’Epinay, la marquise de Montmorency. Chez Mme d’Epinay, il fait connaissance de Sophie d’Haudetot dont il tombe follement amoureux et qui lui inspire “Julie ou La Nouvelle Héloïse”.

Brouillé avec tout le monde il se déplace sans arrêt. Au début ami de Diderot, de Grimm, de Voltaire, il les considère bientôt comme des ennemis. Chassé de partout, il vieillit misérablement. Il est malade et tourmenté par des obsessions. Dans sa vieillesse, il lui reste un seul ami qui est son élève: Bernardin de Saint-Pierre qui sera plus tard un écrivain célèbre.

Rousseau meurt subitement à Paris le 2 juillet 1778.
JEAN-JACQUES ROUSSEAU

Un Génie - Une Conscience
La personne et l'oeuvre de Jean-Jacques Rousseau fascinent. Pour beaucoup, il est au centre de tout ce qui importe à notre monde: les idées de liberté, le concept d'égalité, le retour à la nature, les grands thèmes de la littérature, l'anthropologie et la psychanalyse, la Révolution française. Nul mieux que lui n'a annoncé les temps nouveaux, son rêve a accompagné la production d'un nouveau monde. Il a pris, dans tous les domaines qu'il a abordés, une position résolument novatrice. En plein XVIIIe siècle, il plaide pour les droits de chacun, il affirme que l'éducation doit tendre à former des hommes, il glorifie la fidélité conjugale fondée sur le seul sentiment, il proclame que la souveraineté est une et indivisible, il dénonce le théâtre-spectacle qui isole les individus, il met en garde sur les dangers de la théorie du progrès qui corrompt par des envies et des dissimulations, il prône un respect de la nature.

Le rêveur de la modernité
Avec "La Nouvelle Héloïse", "le Contrat Social" et "l'Emile", Rousseau va écrire en l'espace de quelques années ses trois grandes oeuvres qui marqueront autant de moments historiques dans notre pensée occidentale. Elles se présenteront comme autant de rêves construits sur les ailes de l'imagination, comme autant de fictions romanesques d'un genre bien particulier. Il ne s'agit pas seulement d'utopies dans lesquelles l'imagination transposerait la réalité d'ici-bas dans un autre monde plus conforme au désir profond de l'homme. Chez Rousseau, le rêve porte la marque d'un combat, il est le résultat d'un conflit vécu qui hante son esprit tourmenté, celui des rapports de l'homme avec ses semblables. Il est l'homme de tous les engagements et de tous les risques. Il n'y a pas un mot qui ne soit l'occasion d'un pari: celui de la vérité.

L'impact de Rousseau dans la littérature est considérable. "Le Contrat Social" a été l'évangile de la Révolution. Les cahiers de doléances du Tiers-Etat, de la Noblesse, du Clergé sont pleins de ses idées. Il a inspiré le droit international et privé, la religion (le culte de l'Être Suprême) et la justice. A l'étranger, il a influencé presque toutes les littératures. En Allemagne, Werther de Goethe est un fils de Saint-Preux, les Brigands de Schiller sont sortis du Discours de l'Inégalité, Le marquis de Posa dans Don Carlos puise dans le Contrat Social ses doctrines humanitaires, Kant complétera le Vicaire savoyard, Fichte se réclamera de Jean-Jacques comme beaucoup de pédagogues, en particulier Pestalozzi. En Angleterre, c'est en lisant Rousseau que Byron sent sa haine croître contre l'humanité, le Bosquet de Clarens réapparaît dans Childe-Harold.

La nouvelle cité
La pensée politique de Rousseau, bien qu'inscrite dans les débats philosophiques du XVIIIe siècle, revêt un intérêt tout particulier parce qu'elle ne se limite pas à révéler les symptômes de l'injustice sociale, mais réclame une rénovation politique radicale et un renouveau moral. Il a notamment voulu promouvoir les conditions politiques de la dignité de l'homme. Trois oeuvres majeures jalonnent cette réflexion: "le Discours sur les sciences et les arts" (1750), "Le Discours sur l'origine de l'inégalité parmi les hommes" (1755) et "le Contrat Social" (1762).

Avec Jean-Jacques Rousseau, la pensée politique s'oriente délibérément vers la vie de la démocratie. Le Contrat social ne peut, selon lui, donner naissance qu'à une seule forme d'Etat, celle où le peuple est souverain, à savoir l'exercice du régime démocratique, mais sans céder l'exercice de la souveraineté aux gouvernants. Il cherche la réponse à une question essentielle: existe-t-il un moyen de concilier la liberté avec l'ordre et les exigences d'une cohésion indispensable à la survie du genre humain?
Dans les discours révolutionnaires Rousseau est une référence constante, Marat passe pour avoir lu le Contrat Social au peuple de Paris dès 1788. Nombre de constitutions de pays se sont inspirées des écrits de Rousseau pour fonder leurs principes démocratiques, par exemple la Constitution américaine. Il tire sa grandeur de son oeuvre politique qui est passée à la postérité en fondant les grands principes de nos Etats modernes.
 
Un autre rapport à Dieu
La Profession de foi du vicaire savoyard, que Rousseau a insérée dans l'Emile, est le principal texte qui, dans l'ensemble de son oeuvre, aborde la question de Dieu et de la religion. Elle fut aussi, en son temps, capable de dresser contre elle la quasi-totalité de ce que l'époque comptait de personnalités influentes depuis les penseurs matérialistes (d'Holbach, etc) jusqu'aux hommes d'églises, en passant par l'archevêque de Paris et les ministres réformés de Genève, tous se scandalisèrent de cette profession de foi qui valut à l'Emile d'être interdit. Critiquant les religions révélées et refusant toute autorité aux Eglises, Rousseau en appelle à la religion morale, croyance raisonnable et raisonnée que chacun peut découvrir dans l'intimité de son coeur. Dans cette mesure, il exprime l'aspiration d'une bonne partie de ses contemporains à une religiosité socialement tolérante en même temps qu'un engagement personnel très intense. L'originalité de Rousseau consiste d'une part à attaquer l'institution ecclésiale au nom d'une foi authentique, et d'autre part à aborder la question religieuse en se demandant moins à quel savoir qu'à quel espoir l'homme peut prétendre.
L'homme, animal sociable, ne peut se sauver hors de la cité. Mais il réclame désormais que la cité des hommes soit constituée d'une façon telle que chacun s'unissant à tous n'obéisse pourtant qu'à lui-même et reste aussi libre qu'auparavant. Autant dire une Cité de Dieu. Le disciple du Christ réclame la pleine reconnaissance de sa foi individuelle. Mais il ne peut l'obtenir que d'une cité qui a abandonné la prétention d'incarner cette foi. Autant dire une cité sécularisée. Tels sont les termes de ce paradoxe que Bayle avait déjà soulevé : on ne peut être à la fois un bon chrétien et un bon citoyen. Et Rousseau renchérit : on ne peut plus l'être en réalité, tant la contradiction entre les deux démarches est devenue insupportable. C'est devenu un problème d'existence. La contradiction portait déjà les Discours des années cinquante, où des flots de culture civilisée étaient déversés pour prouver que toute la culture accumulée n'expliquerait jamais cet élan qui porte l'homme au-delà des réalités pour chercher son accomplissement. Elle ne cessait sans doute de travailler le Rousseau catholique français et le Rousseau protestant réformé. Elle faisait encore éclater le Contrat Social, qui consacrait la liberté du citoyen, mais l'enfermait dans une religion civile où le souverain a le droit et le devoir de pousser l'intolérance jusqu'à ses plus extrêmes limites. Et en faisant vivre en Julie cette foi qui renverse les montagnes.

L'amour moderne
Dès les premières lignes des Confessions, le lecteur pressent la place et le rôle que vont prendre l'amour, les femmes et le romantisme dans l'oeuvre de Rousseau. Ses déclarations sur son passé amoureux avec Mme de Warens l'initiatrice ou avec Mme d'Houdetot sont éclairantes. Ses autres écrits, notamment "Julie ou la Nouvelle Héloïse" ainsi que "Les Rêveries du promeneur solitaire", nous conduisent résolument sur le chemin de la raison sensible. Une façon moderne d'articuler le plaisir et le devoir conjugal, la poursuite de l'intérêt personnel et les exigences du bien commun, la relation de la tendresse à l'enfant et l'obligation de le porter à l'autonomie.

"La Nouvelle Héloïse" contient tous les thèmes de prédilection de Rousseau: la transparence des coeurs, la nature comme asile, la ville comme perversion, la rêverie du bonheur et la religion naturelle. Tout cela traité dans une grande trame romanesque largement autobiographique: Mon imagination ne laissait pas longtemps déserte la terre ainsi parée. Je la peuplais bientôt d'êtres selon mon coeur, et chassant bien loin l'opinion, les préjugés, toutes les passions factices, je transportais dans les asiles de la nature des hommes dignes de les habiter. Saint-Preux et Julie dans l'imaginaire de Rousseau doivent beaucoup à ce qu'il vit, à l'âge de 40 ans, dans sa passion pour la comtesse Sophie d'Houdetot, belle-soeur de Mme d'Epinay.

La nouvelle éducation
"L'Emile" est pour Jean-Jacques Rousseau une façon de montrer qu'en reprenant les choses à l'origine, on pourrait, par une façon éducative appropriée, régénérer une humanité qui, abandonnée à son propre mouvement, marche à coup sûr vers l'abîme. L'éducation de l'homme commence à sa naissance; avant de parler, avant que d'entendre, il s'instruit déjà. Rousseau, comme une nature supérieure, comme centre de mouvement de l'ancien et du nouveau monde en fait d'éducation, saisi tout puissamment de la nature toute puissante, sentant mieux que personne combien ses contemporains étaient éloignés de ce qu'il y a d'énergique et d'actif dans la vie physique, aussi bien que dans la vie intellectuelle, il brisa avec une force d'Hercule les chaînes de l'esprit, et rendit l'enfant à lui-même, et l'éducation à l'enfant et à la nature humaine.En critiquant la science et la technique qui enferment l'homme dans la positivité, en s'attaquant à l'imposture des pouvoirs religieux et politiques, et en posant l'enfant comme un être appelé à l'autonomie, Rousseau a déchaîné les passions. A peine sorti des presses en 1762, "L'Emile" est saisi à Paris, le Parlement ordonne que le livre soit lacéré et brûlé. Il en sera de même à Genève, sur ordre du Petit Conseil. Jean-Jacques Rousseau sera décrété de prise de corps à Paris et puis expulsé de Suisse. Et pourtant Johann-Heinrich Pestalozzi, l'initiateur de la pédagogie moderne, a reconnu que "l'Emile" faisait date dans l'histoire de la culture des hommes.

La nature et son ordre
Jean-Jacques Rousseau herborisant et botaniste, c'est un trait de caractère à relever en cette fin de XXe siècle où l'on prend enfin conscience des nuisances que l'homme provoque à la nature et des bienfaits des produits naturels. A l'Académie de Dijon, qui posait la question Si le rétablissement des sciences et des arts a contribué à épurer les moeurs, Rousseau répond par le Discours sur les sciences et les arts, une diatribe contre la culture et le développement anarchique des sciences. Il reçoit le premier prix et le public l'acclame, c'est le début de son immense succès comme écrivain. La dénonciation de ce progrès imprudent a été faite par Rousseau dans ses premiers écrits: Tout progrès incontrôlé provoque une rupture entre l'homme et son milieu et met en danger le développement harmonieux des espèces. Décrivant dans l'Emile le séjour de ses rêves, Jean-Jacques donne sa préférence à une petite maison rustique avec une basse-cour, et pour écurie, une étable avec deux vaches, pour avoir du laitage qu'il aime beaucoup. Les fruits à discrétion des promeneurs, ne seraient ni comptés, ni cueillis par aon jardinier. Rousseau est considéré par beaucoup comme le précurseur de l'écologie moderne. "Laissez longtemps agir la nature, avant de vous mêler d'agir à sa place, de peur de contrarier ses opérations". Il a mis en garde contre le danger d'insulter la nature. Il souscrirait certainement aujourd'hui aux considérations de Claude Lévi-Strauss, qui constate que l'un des grands maux de la civilisation urbaine est qu'elle dissocie la consommation de la production.

L'harmonie musicale
Musicien, chanteur et compositeur, Rousseau s'essaie à plusieurs genres. Il entreprend un nouveau système de notation musicale. L'Académie lui prodigue des compliments, mais elle juge que le projet n'est ni assez neuf, ni utile. Il compose un opéra ballet "Les Muses galantes", puis un opéra "Le Devin du Village" qui est joué avec succès devant le Roi en 1752. Agé de 9 ans, Mozart assiste à une représentation en 1765: impressionné, il composera deux ans plus tard Bastien et Bastienne inspiré de l'oeuvre de Rousseau. Il publie en 1753 la Lettre sur la musique française largement inspirée de son passage à Venise. Le ton est sans appel: Les Français n'ont point de musique et les connaisseurs et intellectuels de talent prônent la musique italienne. Cette affaire l'oppose à Rameau. Les articles sur la musique qu'il écrit pour l'Encyclopédie sont le point de départ de son Dictionnaire de musique (1753 à 1764).
Dans son Dictionnaire de musique, Rousseau définit la romance comme une mélodie douce, naturelle, champêtre, et qui produit son effet par elle-même, indépendamment de la manière de la chanter. Et une romance chantée à l'unisson, c'est la mélodie naturelle dans son harmonie naturelle, celle qui touche directement l'âme de l'auditeur, tandis que l'interprète disparaît. La musique doit donc nécessairement chanter pour toucher, pour plaire, pour soutenir l'intérêt et l'attention. Mais comment dans nos systèmes d'accords et d'harmonie la musique s'y prendra-t-elle pour chanter ? Comme le note Jean Starobinski, le chant de plusieurs voix à l'unisson est, à l'image du choeur des vendangeuses dans La Nouvelle Héloïse, un signe mémoratif de ces temps éloignés d'avant la rupture de la civilisation, comme une façon de retrouver l'harmonie première avec le minimum d'artifice. Comment ne pas évoquer la musique de la phrase de Rousseau, telle qu'elle s'exprime superbement dans Les Rêveries du promeneur solitaire? Pour lui, le langage est une création artificielle des hommes en rupture de société: il porte en même temps la nostalgie de l'unité perdue et la tension de l'unité recherchée. La phrase de Rousseau reste tendue entre ce double sentiment: elle éclaterait à coup sûr dans son contenu contradictoire, si sa mélodie ne venait reconstituer magiquement l'unité perdue.


La découverte du moi
Curieux autobiographe, auquel les lacunes de sa mémoire ne font pas problème : si l'événement ne fait pas surface dans l'évocation présente des signes mémoratifs, c'est qu'il est inessentiel ! Il est d'ailleurs incapable de dissimuler: mon coeur transparent comme le cristal n'a jamais su cacher durant une minute entière un sentiment un peu vif qui s'y fût réfugié. Rousseau dira donc tout. Entre le silence intérieur de l'innocence certaine et la clameur du coeur, il faut encore et toujours s'expliquer devant les autres hommes, s'exposer aux opinions, qui sont autant de jugements hâtifs et abusés au regard de la vérité de l'être. Rousseau n'a pas le choix : il déploiera tous les replis de son âme, il livrera toutes les pièces à conviction entre les mains du lecteur, lui laissant le soin de découvrir la vérité. Et, bien sûr, de l'acquitter.

C'est à proclamer son identité aux Français qu'il consacrera, entre 1772 et 1776, Rousseau juge de Jean Jacques (Dialogues) : une douloureuse tâche qui lui donne beaucoup de peine. Une fois de plus, l'oeuvre dépasse de loin la circonstance qui l'a provoquée, à savoir ce complot qu'alimentent les méchancetés des anciens amis, les calomnies de la gent parisienne, les ragots des gazettes. Y a-t-il eu réellement complot ? On en discute encore. Peu importe, à vrai dire. L'essentiel est que Rousseau y a cru, et qu'il devait y croire pour son propre salut. Il lui fallait les accusations, les calomnies, la haine, pour se poser dans l'écart ainsi creusé entre l'homme naturel et l'homme civilisé, et pour se retrouver dans l'écriture des Dialogues. L'identité ne peut se poser que dans le même temps où est posée et niée l'altérité. On retrouve ce mouvement dans la dialectique qui structure le développement des Dialogues. Des faits sont là, mais Rousseau les écarte d'entrée pour poser l'idée du complot ; puis il argumente, ferraille, plaisante, ironise pour confondre l'adversaire qu'il s'est créé en imagination. C'est Don Quichotte, mais alors que le héros de Cervantes s'étalait au pied des moulins à vent, Rousseau s'installe d'entrée dans la vision intemporelle d'un monde idéal, qui se révèle être, dans le second Dialogue, son propre monde. Laissant Rousseau ferrailler avec Jean-Jacques, l'auteur se retire sur la pointe des pieds vers ce point focal de son être d'où jaillit en liberté la volonté de bien ou de mal. Il en éprouve alors une félicité qui a le goût de l'éternité.

Le devenir de l'homme
Rousseau est également le penseur qui témoigne de l'existence d'une issue et de la possibilité d'une guérison. Son pessimisme historique est en effet l'envers d'une formidable foi en la capacité du monde à mener une existence sensée. La façon dont il parle de l'enfant témoigne de sa confiance dans le devenir de l'homme. Et le point d'ancrage de cet optimisme anthropologique, il faut aller le chercher sans hésiter dans le concept de nature. La bonté naturelle de l'homme n'est pas de l'ordre moral, mais c'est un principe de portée métaphysique: en récusant l'existence d'une perversité au coeur de la nature de l'homme, Rousseau libère radicalement la nature de toute autorité (ce qui n'exclut pas la contrainte) et de toute aliénation de droit. La nature humaine peut prendre un nouveau cours: celui de la liberté. Mais cette liberté reste à faire. Rousseau indique un devoir d'humanité. Qu'il se soit gardé de nous tracer concrètement la voie, tient sans doute à l'originalité de son message: c'est à chacun qu'il appartient désormais de faire son chemin en ce monde.
LA NOUVELLE HÉLOÏSE

Les personnages de la Nouvelle Héloïse►
Julie: C’est une jeune fille blonde. Elle a un caractère mystérieux. Quand sa mère et sa cousine sont près d’elle, elle prend un air froid contre son amant. C’est une fille silencieuse et modeste. Elle s’entend très bien avec les gens.
Saint-Preux (son amant): Il est professeur de Julie. Il y a bcp de différence d’âge entre eux. Il aime bcp Julie. Il n’est pas courageux, quand il est avec Julie il commence à trembler; il est honnête et fidèle.
Claire: La cousine et la meilleure amie de Julie. Julie la nomme “mon sauvegarde”. Elle est fidèle. Elles pleurent et rient ensemble. Parfois Claire porte les lettres de Julie à son amant
M. d’Etange: Le père de Julie. C’est un homme sévère et barbare. Il force sa fille à épouser un homme qu’elle n’aime pas.
Mme d’Etange: La mère de Julie. Elle est silencieuse et charmante. Elle ne peut pas résister à son mari car elle est respectueuse. Elle aime sa fille et donne bcp d’importance à elle.
Mylord Edouard: Il est anglais. Il sait l’amour entre les deux amants et il essaie toujours de les unir. C’est un homme sensible, brâve, riche, généreux et noble.
M. de Wolmar: Il aime Julie, il a des idées modernes. Il est vieux, noble, gentil et simple.

Le résumé de La Nouvelle Héloïse►
Le jeune Saint-Preux donne des leçons à Julie d’Etange qui est une très jolie fille. Un jour, elle est venue chez elle par l’invitation de la mère de Julie et il est tombé amoureux d’elle. Julie, est tombée, elle aussi, amoureuse de Saint-Preux.
Ils s’écrivent des lettres galantes et ils se retrouvent secrètement. Mais quand le père de Julie a appris l’amour entre eux, il lui défend de voir et de parler à son amant parce qu’il ne veut pas que sa fille devienne la femme d’un petit bourgeois sans fortune. Sans demander l’avis de sa fille, il décide de la marier avec un de ses amis philosophes appelé M. de Wolmar, qui a autrefois sauvé sa vie.

Pendant ce temps-là, la meilleure amie et la cousine de Julie, Claire se marie avec M. d’Orbe et elle a une fille pendant que Julie épouse M. de Wolmar sans l’aimer. La simplicité et la bonté de M. de Wolmar finissent pour gagner le coeur de Julie mais elle ne peut pas oublier Saint-Preux. Saint-Preux est devenu fou de douleur et il s’embarque pour une croisière pour trois années. À son retour, il retrouve Julie heureuse et la mère de deux enfants. Avec le retour de Saint-Preux, Julie décide de raconter son passé à son mari. Comme M. de Wolmar a appris que sa femme a oublié ce jeune homme, il l’invite chez eux comme un frère et pour qu’il s’occupe de l’éducation de ses enfants. La vie de ces gens continuera comme d’habitude mais les deux amants se rappellent un souvenir de promenade autour du lac. Pendant ce temps la passion de Saint-Preux pour Julie n’est pas morte. Julie pense de présenter Saint-Preux avec sa cousine Claire qui est devenue veuve et qui doit revenir à Clarens avec sa fille. Pendant que Saint-Preux est en voyage, Julie devient une femme religieuse et meurt pendant qu’elle sauve son enfant qui se noyait. M. de Wolmar a écrit lui-même une lettre à Saint-Preux. Dans sa lettre il y avait une note que Julie a écrit avant sa mort pour son amant. Elle dit que : “Non, je ne te quitte pas, je vais t’attendre. La vertu qui nous séparait sur la terre nous unira au séjour éternel”. Saint-Preux lui promet de s’occuper des enfants orphelins de Julie de tout son coeur et de tout son amour.

Un passage du roman ► Lettre XII

“À Julie;
Julie, laisse-moi respirer; tu fais bouillonner mon sang, tu me fais tressaillir, tu me fais palpiter; ta lettre brûle, comme ton coeur, du saint amour, de la vertu et tu portes au fond du mien son ardeur céleste. Mais pourquoi tant d’exhortations où il ne fallait que des ordres? Crois que, si je m’oublie au point d’avoir besoin de raisons pour bien faire, au moins ce n’est pas de ta part: ta seule volonté me suffit. Ignores-tu que je serai toujours ce qu’il te plaira et que je ferais le mal même avant de pouvoir te désobéir? Oui, j’aurais brûlé le Capitale si tu me l’avais demandé, parce que je t’aime plus que toutes choses. Mais sais-tu bien pourquoi je t’aime ainsi? Ah! Fille incomparable, c’est parce que tu ne peux rien vouloir que d’honnête, et que l’amour de la vertu rend plus invincible celui que j’ai pour tes charmes”.

►Dans ce passage, Saint-Preux répète son aveu d’amour à Julie, c’est un amour qui a de grandes dimensions, il est capable de tout faire pour elle et même de brûler la Capitale (temple de Jupiter à Rome).

Mais ce qui est important dans cette lettre, c’est le rôle de l’honnêteté et de la vertu dans l’amour que s’est choisi Saint-Preux.
D’ailleurs, ce passage résume toute la mentalité du philosophe: dans toute acte et même dans l’amour, la vertu ne doit jamais quitter l’homme.

L’influence de ce roman a été très forte en France et plus tard dans toute l’Europe. Pour la première fois, un ouvrage littéraire a éveillé les sentiments les plus profonds et a fait pleurer le lecteur. La beauté de la nature a gagné une grande importance dans le roman et Rousseau a présenté une nature en harmonie avec les sentiments des héros.
En plus, La Nouvelle Héloïse pose le problème de la famille, “premier modèle des sociétés politiques”. Assurément, c’est un roman d’amour, mais un roman qui tourne sans cesse autour des principes de morale. Il nous fait réfléchir sur les problèmes suivants:
• Comment concilier l’amour et la vertu?
• Quelle est la vraie formule du bonheur?
• Est-ce un bonheur basé sur la passion ou un bonheur paisible dans une union solide fondée sur l’estime?
Rousseau accepte les plaisirs de la passion, mais sa logique le pousse vers une union sage basée sur la morale.

AUTEURS et LEURS OEUVRES

  • Louis Aragon (20ème siècle)
  • Samuel Beckett - "En Attendant Godot" (20ème siècle - Théâtre)
  • Eugène Ionesco - "La Cantatrice Chauve", "Rhinocéros" (20ème siècle - Théâtre)
  • Aimé Césaire - "Cahier du Retour au Pays Natal" (20ème siècle)
  • Jacques Prévert - "Paroles" (20ème siècle)
  • Marguerite Yourcenar - "Alexis ou Le traité du Vain Combat" (20ème siècle)
  • André Breton - "Nadja" (20ème siècle)
  • Jean Cocteau - "Les Enfants Terribles" (20ème siècle)
  • Jean-Paul Sartre - "Huis Clos", "Les Mouches", "La Nausée", "Le Mur" (20ème siècle)
  • Albert Camus - "L'Etranger", "La Peste" (20ème siècle)
  • Colette - "Les Séries de "Claudine" (20ème siècle)
  • Guillaume Apollinaire - "Calligrammes" (20ème siècle - Poésie)
  • André Gide - "Les Nourritures Terrestres", "La Symphonie Pastorale", "Les Caves du Vatican", "Les Faux Monnayeurs" (20ème siècle)
  • Paul Verlaine - "Romances Sans Paroles" (19ème siècle - Symbolisme)
  • Arthur Rimbaud - "Le Dormeur du Val" (19ème siècle - Symbolisme)
  • Mallarmé - "Poésies" (19ème siècle - Symbolisme)
  • Charles Baudelaire - "Les Fleurs du Mal", "L'Etranger" (19ème siècle - Symbolisme)
  • Emile Zola - "Germinal", "L'Assommoir", "Thérèse Raquin", La Bête humaine" (19ème siècle, Naturalisme)
  • Guy de Maupassant - "Papa de Simon", "L'Auberge", "Aux Champs", "La Ficelle", "Pierrot", "Toine", "La Bête du Maitre Belhomme", "La Parrure", "La Dot", "La Rempailleuse" (19ème siècle - Réalisme)
  • Alexandre Dumas - "Les Trois Mousquetaires", "Le Comte de Monte Cristo", "La Reine Margot" (19ème siècle)
  • George Sand - "La Petite Fadette", "La Mare au Diable" (19ème siècle)
  • Gustave Flaubert - "Madame Bovary", "Salammbô", "L'Education Sentimentale" (19ème siècle - Réalisme)
  • Honoré de Balzac - "Le Père Goriot", "Eugénie Grandet", La Peau de Chagrin", "Le Colonel Chabert", "Le Lys dans La Vallée", "Illusions Perdues", "Le médecin de Campagne", "Les Chouans" (19ème siècle - Romantisme et Réalisme)
  • Stendhal - "Le Rouge et Le Noir", "La Chartreuse de Parme", "Vie de Rossini" (19ème siècle - Romantisme et Réalisme)
  • Victor Hugo - "Notre Dame de Paris", "Les Misérables", "Le Dernier Jour d'Un Condamné", "Les Orientales", "Hernani", "Cromwell", "William Shakespeare" (19ème siècle - Romantisme)
  • Gérard de Nerval - "Odelettes" (19ème siècle - Romantisme, poésie)
  • Alfred de Vigny - "La mort du Loup" (19ème siècle - Romantisme, poésie)
  • Alfred de Musset - "Les Caprices de Marianne" (19ème siècle - Romantisme, théâtre)
  • Alphonse de Lamartine - "Méditations Poétiques" (19ème siècle - Romantisme, poésie)
  • Bernardin de Saint-Pierre - "Paul et Virginie" (19ème siècle - Préromantisme)
  • Madame de Staël - "Colline et Delphine", "De l’Allemagne" (19ème siècle - Préromantisme)
  • Senancour - "Oberman" (19ème siècle - Préromantisme)
  • Benjamin Constant - "Adolphe" (19ème siècle - Préromantisme)
  • François René de Chateaubriand - "Mémoires d'Outre-Tombe", "René" (19ème siècle - Préromantisme)
  • Le Sage - "Gil Blas de Sentillane" (18ème siècle)
  • Marquis de Sade - "Justine ou Les Malheurs de la vertu", "Les 120 jours de Sodome" (18ème siècle)
  • Choderlos de Laclos - "Les Liaisons Dangereuses" (18ème siècle - Roman Epistolaire)
  • Jean-Jacques Rouseau - "Emile ou de L'Education", "Les Confessions", "Julie ou La Nouvelle Héloïse" (18ème siècle)
  • Voltaire - "Candide", "Zadig", "Micromégas" (18ème siècle)
  • Diderot - "Le Neveu de Rameau" (18ème siècle)
  • Beaumarchais - "Le Barbier de Séville", "Le Mariage de Figaro" (18ème siècle - Théâtre)
  • Marivaux - "Le Jeu de L'Amour et du Hasard" (18ème siècle - Théâtre)
  • Montesquieu - "L'Esprit des Lois", "Les Lettres Persanes" (18ème siècle)
  • Jean Racine - "Andromaque", "Bérénice", "Britannicus", "Phèdre", "Iphigénie" (17ème siècle - Tragédie)
  • Pierre de Corneille - "Le Cid" (17ème siècle - Tragédie)
  • Molière - "L'Avare", "Le Bourgeois Gentilhomme", "Les Précieuses Ridicules", "Dom Juan", "Le Malade Imaginaire", "Tartuffe", "L'Ecole des Femmes", "Amphitryon", "Les Fourberies de Scapin", "Les Femmes Savantes" (17ème siècle - Comédie)
  • Madame de la Fayette - "La Princesse de Clèves" (17ème siècle)
  • Jean de La Fontaine - "Les Fables" (17ème siècle)
  • Joachim du Bellay - "Regrets" (16ème siècle)
  • Pierre de Ronsard - "Sonnets pour Hélène", "Sonnets pour Marie", "Sonnets pour Cassandre" (16ème siècle)
  • Michel de Montaigne - "Les Essais" (16ème siècle)
  • Thomas More - "L'Utopie" (16ème siècle)
  • Erasmes de Rottherdam - "L'Eloge de la Folie", "Les Antibarbares" (16ème siècle)
  • François Rabelais - "Gargantua" , "Pantagruel" (16ème siècle)