Hakkımda

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Şişli / İstanbul, (0533 2490843) vildan_ornadis@hotmail.com, Türkiye
Chers abonnés et visiteurs du blog;Tout au long de ma vie scolaire,j’ai reçu un enseignement français.Après avoir terminé le collège français “Sainte-Pulchèrie” j’ai continué à ma vie lycéenne au “Lycée Français Saint-Michel”.J’ai reçu mon diplôme de fin d’études secondaires 3 ans plus tard. À la suite du lycée,j’ai étudié la philologie et la littérature française à “L’Université d’Istanbul, dans “La Faculté des Lettres”;simultanément j’ai étudié la formation pédagogique à L’Université d’Istanbul,dans“La Faculté d’Éducation”(“Formation à L’Enseignement”).Après 4 ans d’études de double licence je suis diplômée en tant que philologue,aussi professeur de français.Toutes les formations que j’ai acquises m’ont perfectionnée dans les domaines tels que la langue, la littérature et la culture française ainsi que la formation pédagogique. Depuis 11 ans, je partage mes connaissances avec ceux qui veulent apprendre la langue,la culture et la civilisation française. J’enseigne les gens de tout âge et de tout niveau depuis les élèves des écoles françaises,jusqu’aux étudiants de diverses universités sans oublier les hommes ou femmes d’affaires ni les amateurs de la francophonie

Présentation

Sevgili Blog Takipçileri;
Tüm eğitim hayatımı fransızca gördüm. İstanbul'da bulunan‘’Özel Sainte-Pulchérie Fransız Kız Ortaokulu’’nu bitirdikten sonra liseyi İstanbul'da bulunan ''Özel Saint-Michel Fransız Lisesi’’nde okudum. Ardından ‘’İstanbul Üniversitesi Edebiyat Fakültesi Batı Dilleri ve Edebiyatları Bölümü‘’ içinde yer alan ‘’Fransız Dili ve Edebiyatı Anabilim Dalı’’nda dört yıllık lisans eğitimimi tamamladım.Bu süre içerisinde ‘’İstanbul Üniversitesi Eğitim Fakültesinde Pedagojik Formasyon’’ alanında eğitim görüp çift anadal diploması aldım. Böylece hem filolog (Dilbilimci) hem de öğretmen olarak mezun oldum. Aldığım bütün bu eğitimler bana hem Fransız Dili, hem Fransız Edebiyatı hem de Pedagoji alanlarında büyük bir yetkinlik sağladı. Onbir yıldır teorik olarak edindiğim tüm bilgileri, pratikte bu dili ve kültürü öğrenmek isteyen her yaştan her gruptan kişilere aktarıyorum. İstanbulda bulunan fransız kolejlerinde eğitim gören öğrenciler başta olmak üzere üniversite öğrencileri, iş adamları, fransız kültürüne meraklı olup kendini geliştirmek isteyen her yaştan her meslek grubundan kişiler meslek hayatım süresince öğrencim olmuştur ve olmaya devam edecektir.

EĞİTMENLİK YAPTIĞIM ALANLAR ►

MES DOMAINES D'ENSEIGNEMENT-EĞİTMENLİK YAPTIĞIM ALANLAR

Grammaire – Littérature – Biologie ( Pour les élèves des écoles françaises - Fransız kolejlerinde eğitim gören öğrenciler için )

Préparation au concours organisé par L'Université de Galatasaray - Galatasaray Üniversitesi iç sınavına hazırlık

Préparation au concours de langue étrangère - YDS (Üniversite Yabancı Dil sınavı) ye hazırlık

Toutes sortes de conseils d'orientation scolaire en France (licence, master) - Fransa’da yüksek öğrenim (lisans , yüksek lisans) görmek isteyen öğrencilere, üniversite seçimlerinden motivasyon mektubu yazımına kadar her türlü alanda eğitim danışmanlığı

Etudes spéciales (privées ou en groupe) pour les adultes -Yetişkinler için kişiye özel birebir ve grup çalışmaları

Cours de la langue Turque (grammaire - conversation) pour les étrangers - Yabancılara türkçe (dil bilgisi ve konuşma) dersleri

BLOGU BİRLİKTE GELİŞTİRELİM (Développons ensemble le contenu du blog)

Le contenu du blog est bilingue. Le blog sera développé grâce à la contribution des abonnés. On présentera les oeuvres des écrivains français, on partagera des résumés ainsi que des analyses et des commentaires sur le blog. Pour mieux concevoir la littérature contemporaine, on va traiter les nouveaux auteurs et courants, on va discuter sur les extraits de leurs oeuvres pour autant la littérature classique et antique. On va honorer les célèbres auteurs classiques en parlant de leurs oeuvres et des courants qu'ils ont initiés à la très chère littérature française. Parfois, on parlera d'une époque soit artistique, soit historique; ou bien on va donner des informations générales ou spécifiques sur la France, la culture française etc...
Pour tout cela il est nécessaire que nos abonnés soient en contact et en collaboration avec nous.

İçerik hem türkçe hem fransızcadır. Siz takipçilerin katkılarıyla gelişecektir blog yazıları. Fransız yazarların eserlerinin tanıtımı kimilerinin özetleri, farklı dönemlerden yazarlar ve eserleri hakkında analiz ve yorumlarla çeşitlendireceğiz blogumuzu. Klasik edebiyata olduğu kadar çağdaş metinlere de önem vereceğiz yeni yazarları işleyeceğiz eserlerinden alıntılar yapacağız. Kimi zaman bir dönemi ele alacağız, bazen de Fransa ile ilgili genel bilgiler, tanıtımlar yapacağız. Katkılarınızı bekliyoruz...

Merci Bien - Teşekkürler

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Böylece,bir gün üyesi olmayı hedeflediğimiz Avrupa Birliğine katıldığımız zaman farklı kültürlere uyum sağlamakta zorluk çekmeyeceğiz.

27 Eylül 2010 Pazartesi

ALBERT CAMUS (1913-1960)
Albert Camus naît à Mondovi (Algérie) le 7 Novembre 1913. Il est le second enfant de Lucien Camus, ouvrier agricole et de Catherine Sintes, une jeune servante d'origine espagnole qui ne sait pas écrire et qui s'exprime difficilement. Lucien Camus est mobilisé pendant la première guerre mondiale et meurt lors de la Bataille de la Marne. Le jeune Albert ne connaîtra pas son père. Sa mère s'installe alors dans un des quartiers pauvres d'Alger, Belcourt. Grâce à l'aide de l'un de ses instituteurs, M. Germain, Albert Camus obtient une bourse et peut ainsi poursuivre ses études au lycée Bugeaud d'Alger. Il y découvre à la fois les joies du football (il devient le gardien de but du lycée) et de la philosophie, grâce à son professeur Jean Grenier. Il est alors atteint de la tuberculose, une maladie qui plus tard, l'empêchera de passer son agrégation de philosophie.

Il obtient son bac en 1932 et commence des études de philosophie. Cette année-là il publie ses premiers articles dans une revue étudiante. Il épouse en 1934, Simone Hié et doit exercer divers petits boulots pour financer ses études et subvenir aux besoins du couple. En 1935, il adhère au parti communiste, parti qu'il quittera en 1937. En 1936, alors qu'il est diplômé d'Etudes Supérieures de philosophie, il fonde le Théâtre du Travail et il écrit avec 3 amis Révolte dans les Asturies, une pièce qui sera interdite. Il joue et adpate de nombreuses pièces : Le temps du mépris d'André Malraux, Les Bas-Fonds de Gorki, Les frères Karamazov de Dostoïevski. En 1938, il devient journaliste à Alger-Républicain où il est notamment chargé de rendre compte des procès politiques algériens.

La situation internationale se tend. Alger-Républicain cesse sa parution et Albert Camus part pour Paris où il est engagé à Paris-Soir. C'est le divorce d'avec Simone Hié, et il épouse Francine Faure.


L'ETRANGER
En 1942 il milite dans un mouvement de résistance et publie des articles dans Combats qui deviendra un journal à la libération. Cette année-là il publie "l'Etranger" et "le Mythe de Sisyphe" chez Gallimard . Ces deux livres enflamment les jeunes lecteurs et valent à Albert Camus d'accéder, dès cette année-là, à la notoriété.

En 1944 il fait la rencontre de Jean-Paul Sartre. Ce dernier souhaiterait qu'il mette en scène sa pièce Huis Clos. C'est l'époque où les deux philosophes entretiennent des rapports amicaux : "l'admirable conjonction d'une personne et d'une œuvre" écrit Sartre de Camus. Leurs relations vont pourtant s'envenimer jusqu'au point de non retour.

En 1945, c'est la création de "Caligula", qui révélera Gérard Philippe. Deux ans après, il publie "La Peste" qui connaît un immense succès. C'est cette année-là qu'il quitte le journal Combat.


En 1951, publication de "l'Homme Révolté" qui vaut à Camus à la fois les foudres des surréalistes et des existentialistes. Des surréalistes tout d'abord: André Breton est furieux des propos de Camus sur Lautréamont et Rimbaud. Les existentialistes se déchaînent quant à eux, en publiant un article très critique dans Les temps Modernes, revue dont le directeur n'est autre que Jean-Paul Sartre. L'année suivante ce sera la rupture définitive entre Camus et Sartre.

Albert Camus subit alors avec une grande douleur la situation algérienne. Il prend position, dans l'Express, au travers de plusieurs articles où il montre qu'il vit ce drame comme un "malheur personnel". Il ira même à Alger pour y lancer un appel à la réconciliation. En vain.

En 1956, il publie "La Chute"; une œuvre qui dérange et déroute par son cynisme et son pessimisme.

Albert Camus obtient le prix Nobel en octobre 1957 "pour l'ensemble d'une œuvre qui met en lumière, avec un sérieux pénétrant les problèmes qui se posent de nos jours à la conscience des hommes". Il a alors 44 ans et est le neuvième français à l'obtenir. Il dédie quant à lui son discours à Louis germain, l'instituteur qui en CM2 lui a permis de poursuivre ses études. Il est félicité par ses pairs, notamment Roger Martin du Gard, François Mauriac, William Faulkner. Lui pourtant regrette: il aurait souhaité que cette distinction revienne à André Malraux, son aîné, qu'il considère aussi comme un maître. 3 ans après, le 4 janvier 1960, il se tue dans un accident de voiture. Le destin. Alors qu'il avait prévu de se rendre à Paris par le train, Michel Gallimard lui propose de profiter de sa voiture. Près de Sens, pour une raison indéterminée, le chauffeur perd le contrôle du véhicule. Albert Camus meurt sur le coup. On retrouve dans la voiture le manuscrit inachevé du Premier Homme. Dans l'une de ses poches, il y avait également un billet de chemin de fer.
Résumé de l'Etranger

Première Partie►

Meursault, le narrateur, est un jeune et modeste employé de bureau habitant Alger. Le récit commence le jour de la mort de sa mère. Au petit matin, il reçoit un télégramme de l'asile de vieillards de Marengo, situé à quatre-vingt kilomètres d'Alger lui annonçant son décès. Elle y séjournait depuis trois ans.


Meursault demande et obtient un congé de quarante huit heures et va déjeuner chez Céleste, un restaurant où il a l'habitude d'aller.

Vers deux heures de l'après-midi, il prend l'autobus. Il fait chaud, Meursault dort pendant presque tout le voyage. L'asile étant à deux kilomètres du village, Meursault termine le trajet à pied. Après les formalités, il a une entrevue avec le directeur de l'asile, qu'il écoute d'une oreille distraite. Ce dernier lui indique que sa mère n'était pas malheureuse à l'asile. Il lui annonce également que l'enterrement religieux est fixé au lendemain matin.


Puis Meursault se rend dans une salle blanchie à la chaux où se trouve entreposé le corps de sa mère mais il refuse de voir le corps . Il a une conversation avec le concierge. Cet homme bavard lui raconte sa vie et lui propose de dîner au réfectoire. Meursault, décline l'invitation. Le concierge lui offre alors un café au lait que Meursault accepte.

Puis a lieu la veillée, interminable: les amis de sa mère, tous semblables, y assistent. Ils s'installent autour du cercueil et laissent échapper des bruits bizarres de leurs bouches édentées. Une vieille femme pleure sans cesse. Meursault a la désagréable impression que ces vieillards sont là pour le juger.



Le jour se lève. Meursault admire la beauté de ce nouveau matin. Après une toilette rapide et un nouveau café au lait que lui a préparé le concierge, le narrateur se rend chez le directeur où il accomplit de nouvelles formalités administratives. Puis le cortège funèbre se rend vers l'église du village, située à trois quarts d'heure de marche. Un vieillard suit péniblement le cortège, il s'agit de Thomas Pérez, un compagnon d'asile de la mère de Meursault. les voisins se moquaient d'eux en les appelant "les fiancés". La chaleur est insoutenable. L'enterrement défile comme un songe dans l'esprit de Meursault : l'église, le cimetière, l'évanouissement du vieux Pérez, l'attente, puis la joie quand l'autobus le ramène enfin à Alger.


Meursault a enterré sa mère sans larmes et n'a pas voulu simuler un chagrin qu’il n’éprouvait pas.


A son réveil , le samedi, Meursault essaye de comprendre le mécontentement de son patron: deux jours de congé pour l'enterrement de sa mère, puis les deux jours de week-end, cela fait quatre jours d'absence. Désœuvré, il décide d'aller se baigner au port. Il y rencontre par hasard Marie Cardona, une ancienne dactylo de son bureau dont il avait "eu envie à l'époque". Ils nagent, s'amusent dans l'eau. Leurs corps s'effleurent. Puis ils s'endorment ensemble sur une bouée, Meursault posant sa tête sur le ventre de Marie. Quand ils se rhabillent, Marie découvre , en voyant sa cravate noire, que Meursault est en deuil. Elle montre sa surprise lorsqu'elle apprend qu'il a perdu sa mère la veille. Le soir, ils vont au cinéma voir un film de Fernandel. Pendant la séance il lui caresse les seins et l'embrasse. Ils passent la nuit ensemble. Le dimanche matin elle part avant son réveil. Meursault reste au lit toute la matinée à fumer des cigarettes. Le midi il fait cuire des œufs et les mange à même le plat. Désœuvré, il passe tout l’après-midi à son balcon, et observe les allées et venues des gens de son quartier. Le soir, "j'ai pensé que c'était toujours un dimanche de tiré, que maman était maintenant enterrée, que j'allais reprendre mon travail et que, somme toute, il n'y avait rien de changé".

Le lundi, Meursault retourne au bureau. Après une matinée banale, il déjeune comme d'habitude chez Céleste avec son collègue Emmanuel. Puis sieste chez lui, et retour au bureau en tram, où il travaille "tout l'après-midi"; le soir, le plaisir simple de rentrer chez lui en marchant le long des quais.


Dans l'escalier de son immeuble, Meursault rencontre le vieux Salamano, son voisin de palier, accompagné de son chien, un épagneul couvert de croûtes, qui ne le quitte pas, et qu'il injurie; cela fait huit ans que Meursault assiste quotidiennement à cette scène immuable. Puis dès qu'il a quitté Salamano, son autre voisin de palier, Raymond Sintès, l'invite à venir "manger un morceau" avec lui; soupçonné d'être un souteneur, ce voisin a mauvaise réputation. Il porte ce soir-là un pansement à la main: il s'est fait blesser au cours d'une rixe dont il fait le récit. Raymond Sintès se confie à Meursault: l'homme avec qui il s'est battu est le frère d'une femme qu'il "entretient", et qu'il veut punir parce qu'il s'est aperçu" qu'il y avait de la "tromperie". Il veut lui écrire une lettre, pour la faire revenir, et ensuite l'humilier. Il demande à Meursault de rédiger cette lettre et ainsi l'aider à réaliser sa vengeance. Meursault l'écrit. Raymond est satisfait et reconnaissant: "Maintenant, tu es un vrai copain".


La semaine s'achève. Meursault a bien travaillé. C'est samedi, il retrouve Marie. Ils prennent le bus pour aller à la plage située à quelques kilomètres d'Alger. Le soleil; l'eau, le goût du sel, et les jeux amoureux dans les vague: "Sa langue rafraîchissait mes lèvres et nous nous sommes roulés dans les vagues pendant un moment." Tous deux reviennent chez Meursault : "J'avais laissé ma fenêtre ouverte et c'était bon de sentir la nuit d'été couler sur nos corps bruns".



Le dimanche matin, Marie est restée. Elle souhaite savoir si Meursault l'aime ? Il lui a répondu que cela ne voulait rien dire, mais qu'il (lui) semblait que non. Marie a eu l'air triste, puis la bonne humeur est revenue. C'est à ce moment-là, qu'ils entendent les bruits d'une dispute chez Raymond; celui-ci frappe une femme en l'injuriant. Meursault et marie sortent sur le palier. L'arrivée d'un agent met fin à la dispute. La fille accuse Raymond d'être un souteneur, ce qui lui vaut d'être convoqué au commissariat.


Après le départ de Marie, vers 13 heures, Meursault dort une peu. Puis Raymond vient le voir. Il est heureux de sa vengeance et lui demande de venir témoigner. Meursault accepte. Ils sortent ensemble l'après-midi. Meursault trouve que "c'est un bon moment". À leur retour, ils trouvent Salamano sans son chien. Le vieil homme est complètement désemparé et leur explique comment celui-ci s'est sauvé. Les deux hommes le rassurent et lui indiquent que le chien a pu s'égarer, mais qu'il allait revenir.



Le soir, Salamano vient rendre visite à Meursault,. "Puis il m'a dit : "Bonsoir". Il a formé sa porte et je l'ai entendu aller et venir. Son lit a craqué. Et au bizarre petit bruit qui a traversé la cloison, j'ai compris qu'il pleurait. Je ne sais pas pourquoi j'ai pensé à maman".


Meursault est au bureau et Raymond l'appelle pour les inviter lui et Marie à passer le dimanche suivant chez un ami, dans un cabanon au bord de mer, près d'Alger. Raymond lui indique aussi que toute la journée un groupe d'Arabes l'a suivi, parmi lesquels se trouvait le frère de son ancienne maîtresse.


Peu après le patron de Meursault le convoque. Il propose de l'envoyer à Paris où il envisage de créer une agence. Meursault montre peu d'enthousiasme et son patron lui reproche son indifférence et son manque d'ambition.


Le soir Marie vient chercher Meursault et lui demande s'il veut se marier avec elle. Meursault lui explique que cela n'a aucune importance et que si elle désire ils peuvent très bien se marier. Puis les deux amants se séparent car Marie "avait à faire".



Dîner chez Céleste, à la même table qu'une petite femme affairée qui a un comportement d'automate. De retour chez lui, sur le pas de la porte, Meursault retrouve Salamano, qui lui annonce que son chien est définitivement perdu. Ils évoquent le chien, puis Salamano parle de sa jeunesse, de son ambition d'alors, de sa femme et de chien qu'il avait acquis à la mort de celle-ci. Puis il évoque la mère de Meursault: dans le quartier, on l'a mal jugé quand il l'a mise à l'asile, mais lui, Salamano, connaissait bien Meursault et il savait qu'il aimait beaucoup sa mère. Pour la première fois depuis qu'ils se connaissaient, les deux hommes échangent une poignée de main.

Le dimanche. Marie appelle Meursault et le réveille. Ils frappent ensuite à la porte de Raymond. La veille, Meursault a témoigné au commissariat que la fille avait "manqué" à Raymond. Marie est heureuse de passer la journée au bord de la mer avec Meursault. Au moment où ils vont prendre l'autobus, Raymond aperçoit sur le trottoir d'en face un groupe d'Arabes ( dont le "type" de Raymond) qui les regardent. Ils prennent l'autobus pour se rendre chez l'ami de Raymond, Masson, un grand gaillard sympathique. C'est en plaisantant qu'ils arrivent au cabanon de Masson, situé à l'extrémité de la plage. Il attend ses invités en compagnie de sa femme, une "petite femme ronde à l'accent parisien". Masson , Meursault et Marie partent se baigner. Meursault et Marie nagent ensemble ("nous nous sentions d'accord dans nos gestes et dans notre consentement") puis s'allongent au soleil. Le déjeuner est arrosé, il est encore tôt et l'éclat du soleil sur la mer est insoutenable. Pendant que Marie aide Mme Masson à faire la vaisselle, Meursault, Raymond et Masson vont se promener sur la plage. Tout au bout, ils aperçoivent soudain deux Arabes. "C'est lui", dit Raymond reconnaissant son adversaire. Raymond frappe "son type" et Masson s'occupe de l'autre. Meursault ne prend pas part à la bagarre. L'un des Arabes a tiré un couteau, Raymond est blessé, sans gravité. Il part se faire soigner chez un médecin. Meursault, lui , reste avec les femmes. A son retour, vers une heure et demie, Raymond retourne sur la plage, Meursault l'accompagne. Les deux Arabes sont encore là, allongés près d'une source. Raymond provoque son adversaire mais Meursault, par précaution, l'oblige à lui remettre son revolver. Les deux Arabes se retirent tranquillement. La chaleur est insoutenable.
A peine de retour au cabanon, Meursault éprouve le besoin de revenir se promener sur la plage, et il se dirige vers le coin ombragé de la source pour y trouver un peu de fraîcheur. Le "type" de Raymond est revenu. Du fait du soleil écrasant, Meursault va vivre la suite des événements dans une espèce de semi-conscience; il serre le revolver de Raymond dans sa poche, envisage de faire demi-tour, mais sent la plage "vibrante de soleil" qui se presse derrière lui ; l'Arabe tire son couteau, la lumière gicle sur l'acier ; les yeux aveuglés de sueur, la main de Meursault se crispe sur le revolver, le coup part. "C'est là, dans le bruit à la fois sec et assourdissant, que tout a commencé. J'ai secoué la sueur et le soleil. J'ai compris que j'avais détruit l'équilibre du jour, le silence exceptionnel d'une plage où j'avais été heureux. Alors, j'ai tiré encore quatre fois sur un corps inerte où les balles s'enfonçaient sans qu'il y parût. Et c'était comme quatre coups brefs que je frappais sur la porte du malheur".

Deuxième Partie►
Meursault est arrêté et subit plusieurs interrogatoires au commissariat, puis chez le juge d'instruction. Trouvant son affaire "très simple" Meursault ne juge pas utile de prendre un avocat. On lui en désigne un d'office. Il questionne Meursault sur sa mère et les sentiments qu'il avait pour elle. Les propos à la fois sincères et naïfs de Meursault gênent son avocat. Nouvel interrogatoire chez le juge. Il lui demande lui aussi s'il aimait sa mère. Il souhaiterait également comprendre pourquoi il a attendu entre le premier et les quatre autres coups de feu. Meursault ne manifeste aucun regret, et reste muet. Le juge, lui, est fébrile. Il invoque Dieu et le Christ et brandit un crucifix. L'instruction, va durer onze mois. Maintenant que l'avocat y assiste, Meursault a l'impression d'en être un peu exclus "Le juge discutait des charges avec mon avocat. Mais en vérité, ils ne s'occupaient jamais de moi en ces moments-là".



Le jour de son arrestation, Meursault se retrouve enfermé avec d'autres prisonniers. Puis très vite, il se retrouve seul dans une cellule. De sa fenêtre, il peut voir la mer. Visite de Marie au parloir. Le bruit des autres conversations de prisonniers couvre les paroles de Marie. Meursault a du mal à se concentrer. Il ne lui répond que par des monosyllabes. Pourtant, il aimerait tant la prendre dans ses bras.
Puis Marie lui envoie une lettre, ce sera l'unique. Meursault souffre au début de cette privation de liberté. La mer lui manque, il a envie de cigarettes, il a des désirs de femme. Puis il s'habitue peu à peu aux privations et ne se trouve "pas trop malheureux". Pour tuer le temps dans sa cellule: il dort, il lit, il songe à ses souvenirs, et lit et relit un fait divers trouvé par hasard sur un vieux morceau de journal sous son matelas. Un soir il se regarde dans le miroir de sa gamelle: "Il m'a semblé que mon image restait sérieuse, alors même que j'essayais de lui sourire."


Le procès aux assises a lieu en juin. "Les débats se sont ouverts avec, au dehors, tout le plein de soleil". Le matin, Meursault se confie à un gendarme et lui avoue l'intérêt qu'il éprouve à assister à un procès. Il n'a jamais eu l'occasion d'y participer. La salle du tribunal est bondée. On se presse pour le voir. Meursault découvre l'assistance depuis son box d'accusé. il y a les jurés alignés comme sur une banquette de tramway, les journalistes, la cour, les témoins. Les rires, la fébrilité qui règne dans cette salle, et les conversations semblent l'exclure : il se sent de trop.



Entrée de la cour. La séance débute par des questions administratives, puis c'est l'énoncé des faits. Le président interroge Meursault sur sa mère, sur le meurtre de l'Arabe. Les témoins défilent les uns après les autres: le directeur de l'asile, le concierge, Thomas Perez. Le tribunal apprend que Meursault n'a pas pleuré à l'enterrement de sa mère, qu'il a refusé de la voir une dernière fois, et qu'il a fumé dans la morgue. La salle est déconcertée, le procureur, lui, savoure sa victoire. Céleste, vient à la barre et peut juste confier que ce qui arrive à Meursault est un "malheur"; il ne peut en dire plus. Harcelée par le procureur, Marie avoue que sa "liaison irrégulière" avec Meursault date du lendemain de l'enterrement, et qu'ils sont allés le soir même de leur rencontre voir un film de Fernandel. Puis elle craque, parce qu'on la forçait à dire le contraire de ce qu'elle pensait. "Le procureur en conclut" que le lendemain de la mort de sa mère, cet homme prenait des bains, commençait une liaison irrégulière et allait rire devant un film comique. Le tribunal accorde ensuite peu d'attention aux témoignages de Masson et de Salamano. Puis l'avocat général révèle à la cour que Raymond est un "souteneur"; Meursault a écrit la lettre qui est à l'origine du drame, il a fourni un témoignage de complaisance en faveur de Raymond: ces deux hommes sont complices, et le crime de Meursault est évidemment un crime crapuleux. Les derniers propos du procureur sont accablants: "J'accuse cet homme d'avoir enterré sa mère avec un cœur de criminel". L'avocat proteste. A la réaction de son avocat, Meursault comprend que le procès tourne mal. Puis l'audience est levée, Meursault regagne sa cellule.


Meursault se sent exclu de ce procès, aussi bien des plaidoiries de son avocat que celles du procureur. Il assiste au procès comme s'il y était étranger. On parle de lui, mais sans jamais lui demander son avis. Quelques points cependant éveillent son intérêt. Ainsi le procureur qui l'accuse d'avoir prémédité son crime: l'indifférence qu'il a manifesté à la mort de sa mère prouve son "insensibilité" . Le procureur va même jusqu'à assimiler son crime à celui du parricide qui sera jugé le lendemain: Meursault est un monstre, qui n'a "rien à faire avec une société" dont il méconnaît "les règles les plus essentielles". Emporté par sa démonstration, le procureur réclame la tête de l'accusé. Le président demande ensuite à Meursault s'il souhaite apporter un commentaire. Pour la première fois, l'accusé demande la parole. Il indique qu'il n'avait pas l'intention de tuer l'arabe et que ce crime a eu lieu à cause du soleil. Il prend conscience du ridicule de la situation: la salle éclate de rire.



L'avocat plaide les circonstances atténuantes. Il vante les qualités morales de Meursault. Mais celui-ci est ailleurs, il ne l'écoute plus; sa vie lui revient en mémoire. Il éprouve une grande lassitude. Puis on s'empresse autour de son avocat pour le féliciter. Pendant les délibérations ce dernier se montre confiant, il croit en un verdict favorable. Une longue attente, un brouhaha, le silence de la salle, enfin le président fait lecture de la condamnation: Meursault aura "la tête tranchée sur une place publique au nom du peuple français".


Meursault refuse pour la troisième fois de voir l'aumônier. Il pense au "mécanisme implacable" qui le conduira à la mort, à ses chances de s'y soustraire. Apprendre qu'une seule fois, la roue s'est arrêtée, que le condamné à mort est parvenu à s'échapper, lui suffirait : "mon cœur aurait fait le reste". Il se souvient de son père qui avait assisté à une exécution capitale. Lui s'il était libre, il irait assister à toutes. Il pense à tous éléments de la mise en scène: la guillotine, l'aube ... Meursault sait que c'est à l'aube que les bourreaux viendront le chercher. Lorsque le matin arrive, il sait qu'il a gagné un jour de sursis supplémentaire. Il lui arrive même de songer à l'éventualité d'une grâce. Cette pensée le remplit d'une joie insensée.



Meursault pense à Marie, qui a cessé de lui écrire, quand l'aumônier pénètre dans sa cellule. La conversation s'engage entre les deux hommes. Les paroles de douceur et d’espoir de l'aumônier mettent Meursault hors de lui. L'aumônier insiste pour que Meursault se repente, mais le condamné à mort lui répond qu'il ne sait même pas ce qu'est le péché. En le quittant l'aumônier indique à Meursault son intention de prier pour lui. Meursault se précipite sur l’aumônier, le saisit au collet et l’insulte. Après son départ, Meursault retrouve le calme et se laisse transporter par la nuit estivale: "Devant cette nuit chargée de signes et d’étoiles, je m’ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde. De l’éprouver si pareil à moi, si fraternel enfin, j’ai senti que j’avais été heureux, et que je l’étais encore. Pour que tout soit consommé, pour que je me sente moins seul, il me restait à souhaiter qu’il y ait beaucoup de spectateurs le jour de mon exécution et qu’ils m’accueillent avec des cris de haine".
Albert Camus évoque l'Etranger

"...J'ai résumé L'Étranger, il y a longtemps, par une phrase dont je reconnais qu'elle est très paradoxale : 'Dans notre sociéte tout homme qui ne pleure pas à l'enterrement de sa mère risque d'être condamné à mort.' Je voulais dire seulement que le héros du livre est condamné parce qu'il ne joue pas le jeu. En ce sens, il est étranger à la société où il vit, il erre, en marge, dans les faubourgs de la vie privée, solitaire, sensuelle. Et c'est pourquoi des lecteurs ont été tenté de le considérer comme une épave. Meursault ne joue pas le jeu. La réponse est simple: il refuse de mentir."

"...On ne se tromperait donc pas beaucoup en lisant dans L'Étranger l'histoire d'un homme qui, sans aucune attitude héroïque, accepte de mourir pour la vérité. Meursault pour moi n'est donc pas une épave, mais un homme pauvre et nu, amoureux du soleil qui ne laisse pas d'ombres. Loin qu'il soit privé de toute sensibilité, une passion profonde, parce que tenace l'anime, la passion de l'absolu et de la vérité. Il m'est arrivé de dire aussi, et toujours paradoxalement, que j'avais essayé de figurer dans mon personnage le seul christ que nous méritions. On comprendra, après mes explications, que je l'aie dit sans aucune intention de blasphème et seulement avec l'affection un peu ironique qu'un artiste a le droit d'éprouver a l'égard des personnages de sa création."

Quelques citations de "l'Etranger"

►Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J'ai reçu un télégramme de l'asile : "Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués." Cela ne veut rien dire. C'était peut-être hier.

►L'absurdité est surtout le divorce de l'homme et du monde.


►Tout refus de communiquer est une tentative de communication ; tout geste d'indifférence ou d'hostilité est appel déguisé.

►Devant cette nuit chargée de signes et d’étoiles, je m’ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde. De l’éprouver si pareil à moi, si fraternel enfin, j’ai senti que j’avais été heureux, et que je l’étais encore. Pour que tout soit consommé, pour que je me sente moins seul, il me restait à souhaiter qu’il y ait beaucoup de spectateurs le jour de mon exécution et qu’ils m’accueillent avec des cris de haine.
L’ABSURDITÉ de CAMUS
La doctrine d’Albert Camus est une philosophie de l’absurde. Cette philosophie est définie dans “Le Mythe de Sisyphe”, puis dans “L’Etranger”, enfin dans “La Peste”.

"L’absurde" veut dire lenon-sens de la vie. L’homme prend conscience de l’absurdité du monde et il se sent tout à coup étranger à ce monde. Ce sentiment, cette prise de conscience de l’absurde est inspiré par le caractère machinal de l’existence et la certitude de la mort. 

Le suicide n’est pas une solution face à l’absurdité de l’existence. Car la suicide est une défaite pour l’homme. L’homme se révoltera contre l’absurdité pour donner un sens à sa vie: “je me révolte donc nous sommes”. Se révolter c’est exalter la dignité de l’homme, c’est lutter contre une réalité qui le dépasse.

Camus dit que "l’homme absurde est libre" car jusqu’à la découverte de l’absurde, l’homme était esclave de ses habitudes et de ses préjugés. Cette prise de conscience le libère et le pousse à la révolte.

Camus dit que "l’homme absurde est passionné" car l’homme absurde s’attachera à la vie le plus possible, va sentir sa vie, sa révolte et sa liberté.

AUTEURS et LEURS OEUVRES

  • Louis Aragon (20ème siècle)
  • Samuel Beckett - "En Attendant Godot" (20ème siècle - Théâtre)
  • Eugène Ionesco - "La Cantatrice Chauve", "Rhinocéros" (20ème siècle - Théâtre)
  • Aimé Césaire - "Cahier du Retour au Pays Natal" (20ème siècle)
  • Jacques Prévert - "Paroles" (20ème siècle)
  • Marguerite Yourcenar - "Alexis ou Le traité du Vain Combat" (20ème siècle)
  • André Breton - "Nadja" (20ème siècle)
  • Jean Cocteau - "Les Enfants Terribles" (20ème siècle)
  • Jean-Paul Sartre - "Huis Clos", "Les Mouches", "La Nausée", "Le Mur" (20ème siècle)
  • Albert Camus - "L'Etranger", "La Peste" (20ème siècle)
  • Colette - "Les Séries de "Claudine" (20ème siècle)
  • Guillaume Apollinaire - "Calligrammes" (20ème siècle - Poésie)
  • André Gide - "Les Nourritures Terrestres", "La Symphonie Pastorale", "Les Caves du Vatican", "Les Faux Monnayeurs" (20ème siècle)
  • Paul Verlaine - "Romances Sans Paroles" (19ème siècle - Symbolisme)
  • Arthur Rimbaud - "Le Dormeur du Val" (19ème siècle - Symbolisme)
  • Mallarmé - "Poésies" (19ème siècle - Symbolisme)
  • Charles Baudelaire - "Les Fleurs du Mal", "L'Etranger" (19ème siècle - Symbolisme)
  • Emile Zola - "Germinal", "L'Assommoir", "Thérèse Raquin", La Bête humaine" (19ème siècle, Naturalisme)
  • Guy de Maupassant - "Papa de Simon", "L'Auberge", "Aux Champs", "La Ficelle", "Pierrot", "Toine", "La Bête du Maitre Belhomme", "La Parrure", "La Dot", "La Rempailleuse" (19ème siècle - Réalisme)
  • Alexandre Dumas - "Les Trois Mousquetaires", "Le Comte de Monte Cristo", "La Reine Margot" (19ème siècle)
  • George Sand - "La Petite Fadette", "La Mare au Diable" (19ème siècle)
  • Gustave Flaubert - "Madame Bovary", "Salammbô", "L'Education Sentimentale" (19ème siècle - Réalisme)
  • Honoré de Balzac - "Le Père Goriot", "Eugénie Grandet", La Peau de Chagrin", "Le Colonel Chabert", "Le Lys dans La Vallée", "Illusions Perdues", "Le médecin de Campagne", "Les Chouans" (19ème siècle - Romantisme et Réalisme)
  • Stendhal - "Le Rouge et Le Noir", "La Chartreuse de Parme", "Vie de Rossini" (19ème siècle - Romantisme et Réalisme)
  • Victor Hugo - "Notre Dame de Paris", "Les Misérables", "Le Dernier Jour d'Un Condamné", "Les Orientales", "Hernani", "Cromwell", "William Shakespeare" (19ème siècle - Romantisme)
  • Gérard de Nerval - "Odelettes" (19ème siècle - Romantisme, poésie)
  • Alfred de Vigny - "La mort du Loup" (19ème siècle - Romantisme, poésie)
  • Alfred de Musset - "Les Caprices de Marianne" (19ème siècle - Romantisme, théâtre)
  • Alphonse de Lamartine - "Méditations Poétiques" (19ème siècle - Romantisme, poésie)
  • Bernardin de Saint-Pierre - "Paul et Virginie" (19ème siècle - Préromantisme)
  • Madame de Staël - "Colline et Delphine", "De l’Allemagne" (19ème siècle - Préromantisme)
  • Senancour - "Oberman" (19ème siècle - Préromantisme)
  • Benjamin Constant - "Adolphe" (19ème siècle - Préromantisme)
  • François René de Chateaubriand - "Mémoires d'Outre-Tombe", "René" (19ème siècle - Préromantisme)
  • Le Sage - "Gil Blas de Sentillane" (18ème siècle)
  • Marquis de Sade - "Justine ou Les Malheurs de la vertu", "Les 120 jours de Sodome" (18ème siècle)
  • Choderlos de Laclos - "Les Liaisons Dangereuses" (18ème siècle - Roman Epistolaire)
  • Jean-Jacques Rouseau - "Emile ou de L'Education", "Les Confessions", "Julie ou La Nouvelle Héloïse" (18ème siècle)
  • Voltaire - "Candide", "Zadig", "Micromégas" (18ème siècle)
  • Diderot - "Le Neveu de Rameau" (18ème siècle)
  • Beaumarchais - "Le Barbier de Séville", "Le Mariage de Figaro" (18ème siècle - Théâtre)
  • Marivaux - "Le Jeu de L'Amour et du Hasard" (18ème siècle - Théâtre)
  • Montesquieu - "L'Esprit des Lois", "Les Lettres Persanes" (18ème siècle)
  • Jean Racine - "Andromaque", "Bérénice", "Britannicus", "Phèdre", "Iphigénie" (17ème siècle - Tragédie)
  • Pierre de Corneille - "Le Cid" (17ème siècle - Tragédie)
  • Molière - "L'Avare", "Le Bourgeois Gentilhomme", "Les Précieuses Ridicules", "Dom Juan", "Le Malade Imaginaire", "Tartuffe", "L'Ecole des Femmes", "Amphitryon", "Les Fourberies de Scapin", "Les Femmes Savantes" (17ème siècle - Comédie)
  • Madame de la Fayette - "La Princesse de Clèves" (17ème siècle)
  • Jean de La Fontaine - "Les Fables" (17ème siècle)
  • Joachim du Bellay - "Regrets" (16ème siècle)
  • Pierre de Ronsard - "Sonnets pour Hélène", "Sonnets pour Marie", "Sonnets pour Cassandre" (16ème siècle)
  • Michel de Montaigne - "Les Essais" (16ème siècle)
  • Thomas More - "L'Utopie" (16ème siècle)
  • Erasmes de Rottherdam - "L'Eloge de la Folie", "Les Antibarbares" (16ème siècle)
  • François Rabelais - "Gargantua" , "Pantagruel" (16ème siècle)