L’ influence italienne sur La France au 16e siècle
|
DANTE |
Le moyen-âge avait presque oublié les classiques. On en lisait encore quelques classiques ► Virgile, Ovide, Sénéque, Donat pour y apprendre des idées de l’histoire, de la morale et de la philosophie mais sans y comprendre la beauté de leur forme. Mais plus tard Danté, Pétrarque et Boccace se sont tournés passionnément vers l’étude des oeuvres anciennes les considérant comme les maitres de la beauté. Un groupe d’écrivains a suivi l’exemple de ces trois pères de la littérature italienne. D’autres ont étudié la philosophie, les sciences, la jurisprudence (ensemble des principes juridiques), l’agriculture, l’art militaire, l’architecture et enfin la sculpture de sorte que l’on a fait renaitre toute l’ancienne civilisation romaine en fusion harmonieuse avec la civilisation chrétienne. La renaissance italienne marque donc une rupture avec le moyen-âge. La littérature abandonne ces gens littéraires et revient ainsi à l’observation directe des oeuvres antiques pour revenir ensuite à l’étude esthétique et à l’imitation passionnée des anciens. On arrive même à écrire et à parler un latin original et à jouer des comédies ou des tragédies latines. Les arts ont aussi abandonné les formes du moyen-âge et l’esprit critique et les sciences se sont introduits partout. Cette birllante civilisation italienne a pénétré en France au 16e siècle puis en Allemagne, en Espagne, en Angleterre et en Hollande. Pendant plus d’un demi siècle la France a senti un irrésistible attrait vers ce beau pays et enfin les modes italiennes ont envahi la cour, les châteaux et les villes. L’admiration des français pour la civilisation et surtout pour l’art italien est devenu bientôt une passion et ils ont emporté de l’ Italie tout ce qu’ils ont pu; les artistes autant que les objets artistiques.François I a fait arriver de l’ Italie des bronzes, une collection de tableaux que l’on voit encore au musée du Louvre, une collection de livres et de mansucrits achetés à Venis voulant assurer à la France cette gloire artistique, littéraire et scientifique. Il a attiré chez lui une foule d’artiste italienne; Vinci, Primatice… Léonard de Vinci a passé 4 années à la cour de François I et il y a peint la Jaconde et Primatice, peintre sculpteur et architecte italien a eu la direction des beaux-arts en France pendant 40 ans. Il a peint au 16e siècle le château de Versailles et ses fresques ont servi de modèle à tous les artistes de l’époque. D’autre part l’étude de la littérature italienne a répandu la connaissance de la langue italienne chez toutes les personnes cultivées et surtout dans la cour et dans l’armée. Tous les écrivains italiens étaient appréciés et immités. Les plus étudiés étaient Pétrarque, Boccace, Arioste et Machiavelli. Sous l’ influence italienne la France a oublié son passé mais elle a acquis le bon goût, à perfectionner sa langue, à renouveller sa littérature et ses arts et à accomplir enfin sa renaissance atteignant son siècle d’or.
Petites Notes sur La Réforme
Érasme et Lefèvre d’Étaples ont étudié la Bible pour la commenter selon les premiers textes de l’Évangile. Cependant un moine allemand Martin Luther protestait contre le trafic des indulgences (les feuilles de papier que l’église de l’époque vendait au peuple pour qu’il excuse ses péchés) et contre les divers abus qui étaient introduits peu à peu dans la religion catholique. Luther voudrait réformer le christianisme et traçait la ligne stricte de l’église primitive. L’Angleterre à son tour avec le roi Henri VIII s’est séparé de l’église catholique. En France, l’esprit de la réforme s’est manifesté d’abord par le mouvement évangélique. L’évangélisme veut dire le retour à l’Évangile, aux textes originaux de la Bible considérés comme la seule source authentique des croyances chrétiennes. La plupart des humanistes qui voudraient restaurer l’église, qui voudraient la réformer étaient en conflit avec l’autorité royale et aussi avec la Sorbonne pour rendre la Bible accessible à tous les croyants. Lefèvre d’Étaples l’a traduite en français en 1530, la Sorbonne a condamné cette traduction.
|
FRANÇOIS 1er |
Au début, le roi de l’époque François I protégeait les humanistes assurant la liberté de croyance mais puis il a changé d’attitude et on a même brûlé les luthériens.
Hiç yorum yok:
Yorum Gönder