Le préromantisme est la période de préparation du romantisme. Les initiateurs en
sont Mme de Staël, qui est le centre d’un foyer intellectuel actif et qui fait découvrir le romantisme allemand à la France et Chateaubriand.
L’épanouissement de la sensibilité fit accueillir avec ferveur les oeuvres étrangères placées sous le signe de la passion. Les traductions de Richardson par l’abbé Prévost enthousiasment les coeurs sensibles; la littérature anglaise connaitra une vogue croissante avec les traductions de Shakespeare, des poésies sombres et mélancoliques de Gray et de Young, des chants rêveurs ou exaltés d’Ossian; vers la fin du siècle, c’est l’Allemagne qui attire les regards, surtout Werther et Goethe. Ces oeuvres étrangères, d’ailleurs connues par des traductions très édulcorées exerceront bientôt leur influence sur le mouvement romantique. Mais si l’on veut remonter aux sources profondes du romantisme, il faut les chercher d’abord dans la libération progressive de la sensibilité au cours du 18ème siècle. La sensibilité conduit les écrivains à se mettre au centre de leurs oeuvres, largement autobiographiques, avec leur orgueil, leur mélancolie, leurs émotions.
Avant Chateaubriand, Rousseau a été sensible à la grandeur et au mystère de la nature et Bernardin de Saint-Pierre une des créateurs de l’exotisme, a décrit des paysages pittoresques avec une extrême richesse de coloris. Déjà la nature est considérée dans ses rapports avec l’âme humaine: elle offre à l’homme des spectacles pour le charmer, pour apaiser son coeur, elle éveille en nous des sentiments en accord avec ses spectacles, elle se met elle-même en harmonie avec nos émotions “comme une tendre amie”. Aussi est-elle pour l’artiste le cadre des émotions humaines qu’elle contribue à souligner et à suggérer; l’automne, le clair de lune, les bruits sourds et mystérieux, les ruines et les tombeaux sont désormais liés à l’évocation de la mélancolie.
La solitude, le mystère de la nature aident l’âme à s’approcher de Dieu. C’est dans les extases et les élans de Rousseau, dans les harmonies chères à Bernardin que préludent les élévations romantiques. On trouve déjà chez Rousseau et son disciple, ce mal de l’infini qui aboutira aux élans de René et de l’auteur de l’isolement.
“Le délire” de Rousseau, “vivre d’amour sans objet”, au moment où il rédige la “Nouvelle Héloïse”, c’est déjà la vague des passions qui sera le tourment de “René”. On peut dire que les thèmes essentiels de l’amour romantique se trouvent dans “La Nouvelle Héloïse”: la fatalité de la passion, le prédestination ses amants, les tourments de la séparation, le recherche de l’oubli dans les voyages et dans les dangers, l’idée de suicide, le sentiment douloureux du temps qui passe et du bonheur qui s’enfuit et surtout les émotions qui s’emparent de l’âme au retour dans les lieux témoins du bonheur passé.
ADOLPHE►
Il est écrit par "B. Constant", c’est un roman écrit par la première personne du singulier. Le titre de l’ouvrage est même avec le nom du héros “Adolphe”.
On nous raconte une histoire d’amour qui doit se finir. On lit les sentiments d’Adolphe pour Ellénore. Il l’aime mais ils doivent rompre leurs liaisons car la société la défend: Ellénore est la maitresse d’Adolphe. Adolphe va chez elle, malgré ses sentiments il lui explique la fin de cet amour; Ellénore tombe aux peids de lui. Pour pouvoir la désanivrer Adolphe raconte ses mensonges et ils ne se séparent pour jamais. C’est une histoire assez optimiste.
Il est écrit par "Senancour". C’est un journal écrit par la première personne du singulier. Le titre de l’ouvrage est même avec le nom du héros “Oberman”. Il y a des dattes avant chaque partie.
On parle d’un amour platonique. Le héros aime une fille mais il n’explique jamais, il y a un désordre de sentiments. Il ne veut rien, il n’attend rien de l’avenir. Ni le printemps, ni la nouvelle journée n’ont pas de sens pour lui. Il veut rester tout seul, dans un vide, dans un silence. Il fait des hallucinations, il lui semble qu’il y a des fantômes. Il attend seulement la mort. C’est une histoire assez pessimiste. On fait penser à une société tout à fait démontée. L’auteur le sent tout entièrement.
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