Rousseau écrit LES CONFESSIONS pour se justifier afin de prouver à la postérité la pureté de ses intentions. Il raconte sincèrement l’histoire de sa vie mais il manque de points de repère précis.
C’est un témoignage sur la psychologie de l’homme.
Rousseau s’est senti incompris de ses contemporains. Mal à l’aise en société il a besoin du contact de la nature pour trouver son équilibre et se sentir heureux. La nature exerce sur lui une influence et il a tout le loisir de s’abandonner à ses rêveris. Ses contemplations du grand spectacle de la nature l’ammènent parfois jusqu’à l’extase où il préssent la présence divine.
L’idée fondamentale de Rousseau, c’est que l’homme a fait fausse route en se mettant en société; la nature l’avait créé bon, libre, heureux; la société l’a rendu méchant, esclave, malheureux, s’il est trop tard pour renoncer à la vie en société, du moins pouvons-nous revenir à une existence plus naturelle en nous affranchissant des servitudes sociales.
Rousseau est une grande influence sur tous ceux que la raison desséchante laissaient insatisfaits et qui vivant par l’immagination et le coeur aspirent à la rêverie et aux délices du sentiment. Par là Rousseau fut préromantique. Par les thèmes qu’il traite, la solitude, la nature, la mélancolie, le lyrisme, Rousseau annonce le romantisme du 19ème siècle. En plus, il bouscule les routines, c’est aussi qu’après la publication de l’Emile, on vit les mères se remettre à allaiter leurs nouveau-nés. On découvrit, grâce à lui le sentiment de la nature, les charmes de la nature sauvage, de la montagne; on reprit goût aux plaisirs simples. La littérature est devenue un épanchement du coeur.
Sa doctrine se résume en ce principe: “la nature a fait l’homme heureux et bon mais la société le déprave et le rend malheureux.”
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