LES FEMMES SAVANTES
“Les Femmes Savantes” est un des comédies célèbres de Molière. Elle est formée de cinq actes en vers. La pièce attaque contre la préciosité raillée dans le “Précieuses Ridicules” (1659) et la forme nouvelle qu’elle avait prise: le goût de la philosophie et des sciences. L’idéal de Molière, c’est Henriette, jeune fille intelligente mais qui s’intéressera plus à son mari et à son ménage qu’à la grammaire et à Descartes. Émile Faguet, en lisant cette pièce, a dit que “Henriette est la fille de Molière encore plus que celle de Chrysale”.
La mise en scène des “Femmes Savantes” était en 1612. A la première création de la pièce, Molière jouait le rôle de Chrysale. Celui de Philaminte était tenu par Hubert, Armande Béjart, la femme de Molière avait le rôle d’Armande; Mlle de Brie celui d’Henriette. Baron faisait Ariste; La Grange: Clitandre, Thorillière: Trissotin; Du Croisy: Vadius; le rôle de Bélise avait été confié à Mlle Villaubrun.
Trissotin► C’est un homme qui se croit savant. Il est aimé par les femmes savantes de la maison parce qu’il dit tout le temps des poèmes. Il méprise les gens. Il n’aime pas Clitandre. En vérité, c’est un menteur. Il veut épouser Henriette pour avoir le dot et pour être riche.
Ariste► C’est le frère de Chrysale. C’est un homme courageux. Il n’aime pas Trissotin. Il ne veut pas qu’il épouse Henriette. C’est lui qui démasque sa cupidité. Il est intelligent et rusé.
Vadius► Il est l’ami de Trissotin. Il est savant. Il est intelligent. Il sait le grec. Les femmes savantes l’adorent. Il parle toujours en utilisant des mots des grands auteurs. Il ne peut s’exprimer sans mythologie.Martine► C’est la servante de cuisine. C’est une femme intelligente et courageuse qui dit sans hésiter ce qu’elle pense. Elle est envoyée de la maison parce qu’elle a fait une faute de grammaire. Elle n’aime pas la science. Elle a des idées fixes. Elle dit que le chef de la maison est l’homme et la femme ne doit pas parler devant lui.
LE RÉSUMÉ►
Acte I ►
Armande, entichée de "philosophie", reproche à Henriette, sa jeune soeur, de vouloir se marier et surtout d'épouser Clitandre, qui lui a naguère fait la cour en vain. Henriette confirme ses intentions. Clitandre survient pour dire son fait à Armande : il s'efforcera, en dépit d'Armande, d'obtenir la main d'Henriette, et il essaye d'avoir l'appui de Bélise, tante d'Henriette.
Acte II►
Ariste, oncle des deux jeunes filles, a assuré Clitandre de son soutien, et il convainc Chrysale, père d'Henriette, d'accepter le jeune homme pour gendre. Mais encore faut-il le consentement de Philaminte, épouse de Chrysale. Ce sera plus difficile, car elle est autoritaire, passionnée elle aussi de philosophie, et surtout entichée d'un bel esprit, Mrs Trissoton, qui a toute son estime. Elle survient furieuse et chasse Martine, sa servante, qui vient de commettre une faute de grammaire. Chrysale s'incline après s'être d'abord indigné, renonce à imposer sa décision, et Philaminte annonce qu'Henriette épousera Trissotin.
Acte III►
Dans le salon de Philaminte, Trissotin vient réciter des vers ridicules qui émerveillent les femmes savantes. Un autre pédant, Vadius, se présente. Félicitations puis injures.
Acte IV►
Clitandre et Trissotin ont une explication orageuse. Vadius, vexé d'avoir été malmené par Trissotin, le dénonce à Philaminte comme un coureur de dot, sans la convaincre. Chrysale une fois de plus promet son appui.
Acte V►
Henriette veut obtenir de Trissotin qu'il renonce à l'épouser, mais Trissotin refuse. Le notaire arrive pour le contrat. Philaminte et Chrysale semblent rester sur leur position, mais Ariste annonce la ruine de Chrysale et de Philaminte. Trissotin se retire sans comprendre que ce n'était qu'un stratagème. Henriette et Clitandre s'épousent, et tout finit bien.
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