C’est une variation sur le thème de l’absurde. L’absurde est représenté sur la forme d’un journal intime tenu par le héros Antoine Roquentin. L’action se passe à Bouville, ville fictive. Roquentin est venu achever des recherches historiques qui lui paraissent vaines. Il va d’ailleurs finir par les abandonner. Il vit en solitaire et depuis quelques temps il éprouve d’étranges malaises; les objets prennent soudain à ses yeux une importance anormale, une présence inquiétante. Un jour d’hiver, au jardin public, la nausée le reprend: “un arbre gratte la terre sous mes pieds d’un ongle noir. Je voudrais tant me laisser aller, m’oublier, dormir. Mais je ne peux pas, je suffoque”. Cette fois, il comprend le sens de son angoisse. “L’existence me pénètre par les yeux, par le nez, par la bouche…”. Le soir même, il s’analyse longuement dans son journal.
Toute l’existence lui parait vaine. Les existants n’ont pas la moindre raison d’être là (dans ce monde), d’exister.
Roquentin se sent de trop comme tout ce qui l’entoure; les arbres, les fleurs, tout. Il rêve (pense) de se supprimer (se suicider) mais même son cadavre, son sang serait de trop.
Il comprend qu’il est de trop pour l’éternité.
Roquentin se prépare à quitter Bouville lorsqu’un disque de jazz lui fait goûter(sentir) une espèce de joie. Il commence à rêver d’écrire un livre. Il pense trouver son salut dans l’éternité.
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