Récit Policier
Mademoiselle Source descendit de la diligence. Il faisait nuit. Elle avança lentement sur la route déserte. Le bruit des pas des chevaux était déjà loin quand le vent se mit à souffler violemment. Les nuages couvrirent soudain la lune assombrissant davantage le chemin emprunté par Mademoiselle Source qu’il ne l’est habituellement.
Elle frisonna légérement et leva la tête vers le ciel. Il lui semblait que les arbres se balançait et penchaient vers elle. Le bruit de feuilles agitées par le vent la fit trembler. Une mystérieuse peur s’empara d’elle... Elle crut entendree pour un moment des pas qui la suivaient. Elle se mit à trembler de tous ses membres ne sachant plus si c’est à cause du froid ou de la peur. Pourtant ses mains étaient moites et la sueur coulait de son front. Sa tête était confuse et embrouillée; était-ce le bruit des feuilles ou de quelqu’un qui la suivait?? Elle prit son courage à deux mains et se retourna de tout son corps d’un geste brusque comme pour chasser la peur qui tourmentait. Elle aperçut un chat égaré dans la nuit. Elle pensa, c’est un chat noir.
Ce n’était peut-être que l’effet de cette nuit sombre... Quelque peu calmée, mademoiselle Source sortit un mouchoir blanc de sa poche et le passa sur son front plusieurs fois. Mais elle n’était pas complétement rassurée. Un chat noir, n’était-ce pas le signe d’un mauvis présage??? Gardant le mouchoir dans sa main, elle tourna le dos au chat et s’apprêta à reprendre sa rout. Au moment même où elle se retourna, deux silhouettes se tenaient devant elle qui lui barraient la route. Elle resta paralysée, muette, plus aucun son ne parvenait à sortir d’entre ses dents qui claquaient.
Elle éut à peine le temps de distinguer des longues bandes de tissus qui couıvraient le bas de silhouettes avant de recevoir un coup de couteau à la gorge qui la fit vaciller.
Les yeux d’elle eurent un dernier mouvement en direction de ses assassins, puis le corps se laissa tomber sur le sol poussiéreux et froid emportant avec lui son secret dans l’au-delà. Pour la police, le seul indice, pourtant maigre de révélations, était les yeux exorbités et l’expression de choc et de surprise du visage d’elle. Avait-elle reconnu son assassin? Nul ne le saura jamais...
Hiç yorum yok:
Yorum Gönder